Elle y voit là un signe que son organisme est mieux reconnu que jamais nationalement pour son apport original en matière de développement durable.
« Cela s’ajoute au prix d’Excellence que nous a remis, en avril dernier, le Gala du mérite économique de la région et qui nous encourage à persister dans notre démarche avec les entrepreneurs. Ils reconnaissent ainsi le bien-fondé de nos efforts et la qualité et l’utilité du travail qu’effectuent nos chercheurs et employés quotidiennement », a-t-elle ajouté.
Ainsi Mme Gignac est une des 15 personnes qui siégeront à ce comité formé par le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
Issus de divers secteurs clés impliqués dans la gestion des matières résiduelles (monde municipal, industriel, groupes environnementaux et associations spécialisées), ces membres conseilleront le ministre sur la mise en œuvre de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles et sur les dossiers relatifs à la gestion de ces matières.
« L’objectif fixé est d’éliminer complètement l’enfouissement. Déjà, on a initié des gestes en ce sens, que ce soit en récupérant des déchets domestiques, des néons, des ordinateurs, etc. Mais on a besoin d’outils pour aller plus loin encore, et cela en mettant à contribution aussi bien les entrepreneurs que les producteurs ou les consommateurs. »
Un centre spécialisé
Mme Gignac apprécie que le centre soit convié à cette réflexion.
« Nous sommes le seul centre québécois de recherche appliquée qui se spécialise dans la gestion et la mise en valeur des matières résiduelles industrielles. Et cette présence au sein de ce comité donnera au centre de la visibilité additionnelle, comme elle reconnait l’expertise que nous avons développée au cours des 13 dernières années. »
Le centre travaille dans son secteur à la poursuite du « résidu Zéro » en complicité avec les entreprises et les collectivités.
« Nous faisons de la recherche et nous développons des approches et technologies novatrices en écologie industrielle. Ce faisant, nous privilégions la mise en valeur des résidus, des écoproduits et l’établissement de synergies industrielles. »
Le centre a mené cette année 47 projets dont certains sont réalisés et d’autres en cours. Ses clients sont en majorité de l’extérieur de la région.
« Nous grandissons en ayant le souci que la région nous connaisse mieux. Nous cherchons toujours à trouver pour nos clients, des solutions rentables, écoresponsables et novatrices », conclut-elle.
Rappelons que le CTTÉI est associé au Cégep de Sorel-Tracy. Il vient tout juste de déménager dans ses locaux du 3025, boulevard de Tracy, la mairie de l’ex-ville de Tracy.