« Dans Richelieu, le déficit d’entretien des établissements scolaires nécessite des investissements importants qui ne peuvent être réalisés si le gouvernement ampute les budgets […] À Yamaska, les deux écoles primaires reçoivent, pour leur vétusté, la cote mauvais et très mauvais. La Commission scolaire de Sorel-Tracy a pour projet de réunir les élèves qui les fréquentent sous un même toit accueillant, à Yamaska. Le ministre va-t-il appuyer financièrement ce projet et cette communauté toute entière qui se prend en main pour le bien de ses enfants? », a-t-il dénoncé dans un communiqué.
Il ajoute que la situation est la même à Sorel-Tracy alors que l’école Saint-Gabriel-Lalemant déborde et qu’on enseigne à des enfants du primaire dans des classes modulaires. La Commission scolaire a déposé une demande de financement pour remettre à niveau l’école Saint-Viateur afin d’y transféré les élèves en trop à l’école Saint-Gabriel-Lalemant. Il pense que le ministère ne devrait pas priver les écoles de cette enveloppe.
Sylvain Rochon déplore que le gouvernement libéral choisisse de baisser les taxes scolaires, ce qui retire une somme de 670 M$ du budget de l’éducation. Selon le député de Richelieu, la moitié des établissements scolaires du Québec sont en mauvais ou en très mauvais état.
Il dénonce que la Coalition avenir Québec (CAQ) ferait encore pire puisqu’elle promet de piger 1,4 G$ dans ce même budget. Le Parti québécois fera de l’éducation, assure-t-il, une réelle priorité et adoptera une loi bouclier qui protégera les budgets qui y sont liés.
« L’éducation, ça devrait être la priorité permanente de la nation. Il est inacceptable qu’en 2018, au Québec, on ait des écoles dans un tel état. Avec le Parti québécois au gouvernement, la rénovation des écoles sera au cœur des priorités, et les budgets consacrés à l’éducation, à la famille et à la protection de la jeunesse seront protégés des coupes. Ça suffit de jouer au yoyo avec l’avenir de nos enfants », a conclu Sylvain Rochon.