Le dossier reviendra donc devant la Cour le 7 octobre prochain. À nouveau, la présence de l’ex-maire ne devrait pas être requise.

L’avocat de la poursuite, Me Simon Lacoste, a mentionné au tribunal que les deux parties s’étaient engagées dans une « conférence de sollicitation en matières criminelle et pénale ». Ce processus vise à régler, dans des discussions à huis clos devant un juge, différents points en litige pour faire progresser le dossier et, éventuellement, en arriver à un règlement du dossier.

Le 7 octobre, les avocats, Me Lacoste à la Couronne et Me Geoffrey Huet à la défense, feront donc le point sur ces discussions confidentielles qui pourraient résulter en un plaidoyer de culpabilité ou à un procès.

Rappelons que Serge Péloquin fait face à deux chefs d’accusation, soit interception illégale de communications privées et d’abus de confiance. Il avait plaidé non coupable à ces chefs le 15 avril dernier.

Il est soupçonné d’avoir espionné son greffier, lorsqu’il était maire, à l’aide d’un dispositif électronique installé dans son bureau. Depuis, il a été destitué par la Commission municipale du Québec (CMQ), puis mis sous enquête par l’Unité permanente anti-corruption (UPAC), ce qui a mené à des accusations déposées par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).