Selon le directeur du Service de protection et d’intervention d’urgence de Sorel-Tracy, Roger Lamanque, le froid extrême ne serait pas étranger aux nombreux appels reçus par le Service. « On a eu beaucoup de feux de cheminée ou des problèmes reliés à des surcharges électriques. En période de grands froids, on reçoit souvent beaucoup d’appels. […] Les pompiers ont fait de l’excellent travail », explique M. Lamanque.

Un cheval décède dans un feu d’écurie

Deux brasiers ont nécessité un travail colossal des sapeurs sorelois. Tout d’abord, le samedi 4 février, au petit matin, un incendie s’est déclaré dans une écurie située dans le rang Nord, à Sainte-Victoire-de-Sorel.

À l’arrivée de la première équipe, l’embrasement du bâtiment était déjà très important. « L’incendie s’est déclaré vers 5 h 53 et une vingtaine de pompiers ont été nécessaires pour circonscrire le feu. Ce qu’ils ont fait assez rapidement », soutient Roger Lamanque. L’événement a été déclaré sous contrôle environ deux heures plus tard, soit vers 7 h 30.

Alors que personne n’a été blessé lors de l’événement, le Service rapporte la mort de l’unique cheval présent dans l’écurie. Bien que l’état lamentable de l’écurie après l’incendie empêche la tenue d’une enquête, la cause criminelle est écartée.

Une maison inhabitée complètement détruite

Le dimanche 5 février, un violent incendie s’est déclaré sur la rue Morasse, vers 4 h. À l’arrivée des premiers sapeurs, le brasier faisait déjà rage dans l’entretoit et des flammes étaient visibles de l’extérieur.

« L’incendie était très agressif, soutient Roger Lamanque. On a eu d’autres appels en même temps, on donc dû sonner la cinquième alarme pour tout couvrir l’action sur le terrain. »

Une vingtaine de pompiers se sont relayés pour combattre le feu. Un autobus scolaire a même été appelé en renfort pour leur permettre de se réchauffer à tour de rôle.

« Les gars de la première attaque, qui sont entrés en premier à l’intérieur, ils sont ressortis avec un pouce et demi de glace sur leur casque. On devait donc faire la rotation des pompiers beaucoup plus rapidement. Ils ne pouvaient pas rester deux ou trois heures au grand froid. Malgré cela, l’opération s’est bien déroulée », détaille le directeur du Service.

L’événement a été déclaré sous contrôle vers 8 h. Alors que la maison était inhabitée, personne n’a été blessé. Bien que l’enquête pour déterminer la cause de l’incident n’est pas encore terminée, Roger Lamanque assure qu’il s’agit d’un feu accidentel « sûrement dû à une défaillance ».