Lors de l’incendie, Mike Cournoyer avait l’impression qu’une partie de sa vie venait de s’envoler. « Quand le St-Thomas est né, j’avais environ 7 ans, et maintenant je suis dans la trentaine. […] C’est quelque chose de voir partir ça en fumée. Le bâtiment était vieux, mais on a toujours su le tenir à jour, on faisait attention et on a toujours su garder ça cute pour attirer le monde », se souvient-il.
Quelques jours plus tard, il avoue que les messages de support reçus par dizaines les ont aidés à retrouver le sourire. Cette semaine, ils ont plusieurs rencontres de prévues pour en savoir plus sur les prochaines étapes. Ils doivent aussi faire l’inventaire de ce qu’ils ont perdu.
« Les gens nous demandent ce qui en est pour la reconstruction, mais on ne le sait pas, en tant que locataires on a très peu d’infos. […] Dans les dernières années, on avait vraiment une belle clientèle qui s’était bâtie et il y avait une belle communauté autour du St-Thomas. Ça ne peut pas s’éteindre comme ça », mentionne-t-il.
Mike Cournoyer mentionne que la possibilité d’acheter le terrain si le propriétaire ne souhaite pas reconstruire pourrait être sur la table. Cependant, il veut avoir des informations supplémentaires pour faire un choix éclairé. « Il faudrait faire des petits calculs avant », lance-t-il. D’ici une semaine ou deux, la famille sera en mesure de voir ce qui se pointe à l’horizon.
« On a hâte de voir. Même si ç’a brulé, on s’est fait rappeler les souvenirs et les souvenirs, ça ne brule pas, ça reste. C’est comme si on avait eu deux jours d’hommage, c’est un gros mix d’émotions », affirme le gérant. Il souhaite garder le concept initial du restaurant, mais songe déjà à des façons d’améliorer l’offre.
Mike Cournoyer a déjà été contacté par le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, qui souhaite appuyer les entrepreneurs dans leurs démarches.
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