« J’ai envoyé des courriels à plein d’universités et j’ai eu des réponses, mais c’est eux qui démontraient le plus d’intérêt. En plus, ils avaient le programme que je voulais, en kinésiologie », souligne le principal intéressé, qui a hâte de relever ce nouveau défi.

Le jeune homme de 21 ans admet avoir eu un coup de cœur pour cette université. « Ils m’ont montré des photos du campus, j’ai hâte d’y aller pour voir comment c’est sur place. Le coach m’a dit que c’est très familial comme équipe. Le calibre est très bon et en plus, on joue à l’année ou presque, il n’y a pas d’hiver », soutient-il.

Jérémy Godin a terminé ses études collégiales au Cégep André-Laurendeau en sciences humaines à la session d’hiver. Celui qui est membre au Club de la Vallée-du-Richelieu, à Sainte-Julie, a très hâte que la saison de golf débute dans quelques semaines. « Je compte faire encore quelques tournois amateurs au Québec cet été, un peu comme lors des dernières années. Je veux être sur le terrain au moins cinq fois par semaine, sans toutefois me brûler et jouer des 18 trous à chaque fois », avance le jeune gaucher.

Rappelons qu’en août 2022, il avait participé au Championnat canadien de golf réunissant, à Vancouver, les meilleurs golfeurs canadiens, dont les 19 meilleurs Québécois.

Des améliorations à venir

À 21 ans, le Sorelois n’a pas encore atteint son plein potentiel. Selon lui, plusieurs choses dans son jeu restent à être améliorées, surtout au niveau mental.

« Je dois devenir plus à l’aise à jouer dans les moins. Il faut que je garde une game solide, peu importe si je joue bien ou moins bien. Parfois, quand je joue sous le par, j’ai tendance à vouloir jouer plus safe et ne pas y aller pour le birdie pour ne pas faire d’erreurs. Je dois continuer à prendre des risques calculés, même quand je joue bien. C’est ce que les pros font », admet-il.

Pour l’aider à progresser, Jérémy Godin est bien entouré. En plus de son entraîneur Marc-Antoine Guimond, du Club de la Vallée-du-Richelieu, il est toujours aidé par Benoit Lemieux, son entraîneur du Cégep André-Laurendeau, même si son parcours collégial est terminé.

Et une carrière chez les pros est-elle envisageable? « Je veux rester chez les amateurs pour mes quatre années universitaires. Rendu à 25 ou 26 ans, tout dépendamment comment ça va, je prendrai une décision, mais c’est sûr que c’est mon rêve », conclut-il.