En 2017, les musiciens Luc Jr Bélisle et Nathan Guernon ont voulu former un groupe pour créer des compositions et faire la musique qu’ils ont toujours souhaitée.Ilscherchaient une chanteuse qui avait envie de « rocker » et de s’investir dans un projet sérieux. Patricia Larcher, qui avait vu l’annonce grâce à des connaissances sur les réseaux sociaux, a décidé d’auditionner. Elle a été choisie.
Depuis 2019, le groupe est formé Patricia Larcher à la voix, Luc Jr Bélisle à la batterie, Nathan Guernon à la guitare, Vincent Gendron (originaire de Saint-Antoine-sur-Richelieu) à la guitare et Donald O’Brien à la basse.
Rapidement, le groupe s’est créé une banque de compositions. Il en a choisi quatre pour un premier EP. Ce format est un peu comme une carte de visite. « On s’est dit qu’on allait offrir quelque chose qui est simple, efficace, concis et qui nous représente. Les quatre chansons, ce sont de gros coups de cœur », mentionne Patricia Larcher.
L’extrait Out of My Cage n’a pas été choisi au hasard. « On fait de la musique énergique, contagieuse et authentique. On trouvait que ça nous représentait beaucoup et que les gens pouvaient bien se reconnaître dans les paroles : sortir de sa cage, enfin s’émanciper le plus possible. C’est vraiment une ode à l’accomplissement personnel, au dépassement de soi. On avait envie avec l’arrivée du printemps et du soleil d’essayer de transmettre de l’énergie un peu », explique-t-elle.
Le groupe a reçu plusieurs commentaires positifs tant du public que de collègues musiciens. Ce qui revient, surtout des 30-40 ans, est le bonheur qu’ils ont de pouvoir écouter un groupe avec un son ressemblant aux groupes rock qu’ils écoutaient lorsqu’ils étaient plus jeunes.
Les musiciens ont l’impression de répondre à un besoin et d’occuper un créneau qui était peu occupé, surtout avec une femme à la voix.
L’évolution compliquée par la pandémie
La pandémie a rendu l’avancement du groupe plus complexe. Ils ont dû louer des salles de concert pour pouvoir pratiquer en distanciation. Mais les musiciens se sont retroussé les manches et ont profité de l’occasion pour suivre des formations sur différents sujets comme les droits de la musique SOCAN et la gestion des réseaux sociaux. En tant qu’autoproducteurs, ils ont maintenant plus d’outils.
« Il y a un sentiment d’accomplissement énorme. Avec les embûches des deux dernières années, qu’on soit capables de surmonter ça dans le positivisme et d’arriver avec quelque chose qui est encore meilleur, on est vraiment fiers », affirme Patricia Larcher.
Le groupe, quin’a pas pu faire de lancement, se reprendra cet été en spectacle. Plusieurs sont au programme, dont dans la région. Les chansons du premier EP et d’autres compositions qui sont à paraître y seront jouées.
Au cours de l’été, une seconde chanson sera dévoiléesur les plateformes d’écoute numériques. Le groupe planifie un second EP à l’automne ainsi qu’un album éventuellement.
« J’ai fait pas mal de projets, mais celui-ci, je t’avoue que je me sens vraiment sur mon X. Pour la première fois, c’est un projet dans lequel je me sens totalement moi-même et je pense que ça transparait », admet la chanteuse.
Le groupe désire se faire connaître à l’étranger, entre autres dans des pays comme les États-Unis et le Japon où ce type de musique est très populaire.