21 février 2023 - 08:40
Le groupe VINCI Energies fait l’acquisition d’Elecso
Par: Rachel Gauthier

Le groupe VINCI Energies achète l’entreprise Elecso de Sorel-Tracy. Photothèque Les 2 Rives ©

Yvan Lebel, vice-président d’Elecso, est satisfait de la vente de son entreprise au groupe VINCI Energies. Photo gracieuseté

La société Elecso de Sorel-Tracy a été achetée par l’entreprise française VINCI Energies. Les nouveaux actionnaires partagent les valeurs et la culture de l’entreprise d’ici, selon l’un des propriétaires, Yvan Lebel.

En rachetant les divisions commerciale et industrielle de Pyramides Électriques en 2018, Yvan Lebel et Éric Cardin ont fondé Elecso. Les deux entrepreneurs sorelois tournent dorénavant la page vers une nouvelle aventure avec VINCI Energies. Yvan Lebel confirme que l’achat ne change rien pour Elecso. En « bon père de famille », comme il le précise lui-même, il s’est assuré que l’entreprise demeure à Sorel-Tracy et que les 20 employés de bureau et les 110 employés de chantier restent en poste. Par ailleurs, Yvan Lebel et Éric Cardin demeurent également dans l’entreprise à titre de vice-présidents.

Le processus de la vente s’est étalé sur plus d’un an puisque les deux propriétaires désiraient passer le flambeau à une entreprise où priment les mêmes valeurs, soit le travail d’équipe, la rigueur, le plaisir ainsi que le respect des engagements et des employés. Les futurs actionnaires devaient témoigner d’une grande humanité. « C’était non-négociable! », affirme M. Lebel.

Yvan Lebel explique sa décision de vendre : « Je sentais pour des raisons personnelles et de santé que j’avais peut-être changé un peu et que je n’étais plus nécessairement le bon gars pour être à la tête de l’entreprise. Je ne voulais pas que ça nuise à Elecso, donc je voulais trouver quelqu’un qui allait permettre à l’entreprise de passer à l’autre niveau. Ça, pour moi, c’était important. Puis, je pense qu’avec VINCI Energies, ça va effectivement nous permettre de passer à un autre niveau. »

Le vice-président avoue qu’il aurait aimé trouver un nouveau partenaire d’affaires au Québec. Cependant, selon M. Lebel, la grande majorité des entreprises québécoises rencontrées semblaient plutôt intéressées par le carnet de clients de l’entreprise soreloise et aurait possiblement fermé à moyen terme.

« Je suis convaincu qu’on a trouvé le bon joueur pour la suite des choses », conclut-il.

image
image