23 août 2016 - 00:00
Le maire Claude Pothier ne se représentera pas en novembre 2017
Par: Louise Grégoire-Racicot
Le maire actuel de Saint-Roch-de-Richelieu, Claude Pothier. | Photo: TC Média - Pascal Cournoyer

Le maire actuel de Saint-Roch-de-Richelieu, Claude Pothier. | Photo: TC Média - Pascal Cournoyer

Le maire de Saint-Roch-de-Richelieu, Claude Pothier, ne demandera pas de renouvellement de mandat en novembre 2017, annonce-t-il, mais il siégera jusqu’à la fin de son terme actuel.

« J’ai consacré 15 ans à ma municipalité comme conseiller, puis comme maire. Non ce n’est pas l’usure qui m’amène à prendre cette décision, mais bien le fait qu’à 72 ans, avec une santé vacillante, il vaut mieux que je me retire, très fier toutefois de tout ce que j’ai apporté. »

Il a aimé cette aventure politique. « Quand je suis arrivé, les choses allaient, la municipalité avait sa petite routine, pourvu que ça ne coûte pas cher. Mais je voyais bien que si on continuait de cette façon, on ne ferait que se détériorer. Une municipalité doit se débattre pour survivre, peu importe sa taille. C’est ce que j’ai fait. J’ai voulu lui donner une couleur, provoquer des investissements, mettre à jour les services aux citoyens. Mais tout cela a un coût, il va sans dire. »

Ainsi la municipalité, dit-il, a-t-elle encouragé les promoteurs à construire et bâtir par exemple des maisons qu’achèteraient des gens de l’extérieur. « Ce qui a été fait. On ne peut penser que l’école aurait été améliorée sans cela. Elle aurait plutôt fermé. »

Il est fier aussi de cette première entente signée avec Sorel-Tracy pour donner accès aux équipements et organisations de loisirs de Sorel-Tracy à tous les siens. Puis, alors qu’il était préfet de la MRC de Pierre-De Saurel, pendant deux ans, d’avoir contribué à élargir ce concept à l’ensemble du territoire. Un terme comme préfet qui, dit-il, lui a permis de contribuer au développement socio-économique de la région. « Ce fut deux années valorisantes », note-t-il.

Mais cette rétrospective lui fait aussi réaliser qu’il n’a pas donné tout le temps voulu à sa famille, ce qu’il fera désormais. « Il arrive un moment où tu dois réaliser que c’est le temps de partir. De donner la chance à ceux que cela intéresse de prendre la place à leur tour. »

Il entendait déjà des gens se targuer de lui enlever ce poste à la prochaine élection, dit-il. M. Pothier fait notamment référence à la création récente d’un comité de citoyens, créé il y a quelques semaines, qui scrutera désormais les dépenses de la municipalité.

« Certains pourront penser que c’est grâce à eux que je pars. Mais ils doivent se rappeler que lors du dépôt de ma candidature de 2013, j’avais bien dit que c’était ma dernière. Que c’était le temps de passer le flambeau à quelqu’un d’autre. Il avait été difficile pour moi de recruter des gens intéressés à devenir conseiller. J’ose croire que le mouvement citoyen permettra à certains de voir un intérêt plus grand à la politique municipale et peut-être même de solliciter un mandat. »

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