18 mai 2021 - 13:14
Le pianiste Samuel Therrien entrera à l’université par la grande porte
Par: Alexandre Brouillard

Le pianiste sorelois Samuel Therrien était surpris de recevoir la bourse Sophie Desmarais, qui lui permet d’intégrer l’université par la grande porte. Photo gracieuseté

Le jeune pianiste débutera son baccalauréat en musique interprétation jazz, l’automne prochain, à l’UdeM. Photo gracieuseté

Lorsque le pianiste sorelois Samuel Therrien a envoyé sa candidature pour intégrer le baccalauréat en musique interprétation jazz à l’Université de Montréal (UdeM), il était loin de se douter qu’en plus d’être accepté, il recevrait la bourse Sophie Desmarais d’une valeur de 7000 $ pour l’inciter à choisir cet établissement d’enseignement.

« Quand je me suis inscrit au baccalauréat à l’UdeM, je ne pensais même pas être sélectionné parce que c’est un programme contingenté, confie le pianiste de 21 ans. Lorsqu’ils m’ont appelé pour m’annoncer que non seulement j’intégrais le programme, mais qu’en plus ils m’offraient la bourse Sophie Desmarais, je sautais au plafond! J’étais très content et surpris en même temps. »

Alors qu’il entrera par la grande porte à l’UdeM l’automne prochain, Samuel vient tout juste de terminer sa technique en piano jazz au Cégep Saint-Laurent de Montréal. « Au départ, j’étudiais en sciences de la nature, mais j’ai rapidement changé pour me consacrer à 100 % à la musique et dans la technique piano jazz. J’ai toujours voulu pousser mes capacités musicales à la limite, je devais donc abandonner ma technique », affirme-t-il.

Sa passion pour la musique n’est toutefois pas apparue du jour au lendemain. « La musique a toujours occupé une partie importante dans ma vie. J’avais commencé des cours de piano vers l’âge de six ans. Puis, au secondaire, je participais à plusieurs événements musicaux, comme le spectacle des finissants. J’avais même commencé à avoir des contrats de musique à l’extérieur », ajoute le jeune pianiste.

Bien qu’il joue d’autres instruments, comme le ukulélé ou de la percussion, le piano demeure son instrument de prédilection. « J’adore le piano parce que c’est autant un instrument mélodique qu’harmonique. Je peux donc être un support dans un groupe ou même être seul en mélodie. Selon moi, c’est l’instrument le plus versatile », soutient le jeune homme.

« Mes années passées à étudier la musique au cégep m’ont apporté beaucoup d’indépendance, admet-il. Maintenant, je suis en mesure de travailler comme un musicien professionnel selon mes propres méthodes de travail. Que ce soit en piano jazz ou pour un autre style, je peux mener des contrats à terme. Je suis donc prêt pour l’université. »

Bourse d’excellence

Alors qu’il n’a pas encore mis le pied à l’UdeM, Samuel a déjà reçu la bourse Sophie Desmarais, d’une valeur de 7000 $, remise par l’université à des étudiants qui démontrent des qualités exceptionnelles d’instrumentiste et qui possèdent un dossier académique supérieur à la moyenne.

« Lors de mon inscription, j’avais envoyé mon matériel pour les auditions. C’est quelques jours plus tard qu’ils m’appelaient pour m’offrir cette bourse et pour me dire qu’ils voulaient absolument que j’intègre le programme d’interprétation jazz de leur université », relate-t-il.

Lors de son audition, sous forme d’enregistrement, il avait présenté aux juges plusieurs pièces de styles variés. « Je devais démontrer mon côté versatile, parce que dans le programme, je devrai suivre des cours de big band, des trios et même des ensembles jazz », précise Samuel.

Au final, le Sorelois se dit très heureux d’intégrer ce programme universitaire qui est un excellent tremplin vers une carrière musicale. « Je suis impatient d’acquérir de l’expérience auprès des professeurs, d’établir de nombreux contacts et d’entrer dans le monde de l’économie de la musique », se réjouit-il.

Après l’obtention de son baccalauréat en interprétation jazz, une maîtrise en enseignement pourrait l’intéresser. « Mes proches me disent souvent que je suis un bon pédagogue, j’aimerais peut-être enseigner le piano au cégep. Mais si des contrats s’offrent à moi à ce moment-là, je vais peut-être retarder la maîtrise », conclut-il en rigolant.

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