Dans un communiqué, l’APM dit souhaiter bonifier son engagement local et répondre à des besoins de la population, notamment à travers des initiatives locales existantes.
Les ententes de retombées mutuelles sont courantes dans le secteur privé, mais il s’agit d’une première pour l’APM, agence fédérale autonome. Destinée à Contrecœur, municipalité où sera implanté le projet, et Verchères, municipalité voisine du projet, chacune de ces ententes vise à maximiser les retombées économique, sociale et environnementale en identifiant des actions concrètes qui permettent aux deux parties d’atteindre leurs objectifs. Déjà engagé dans la communauté par le biais de soutien à une vingtaine d’organismes communautaires, le Port de Montréal ouvre la porte à de nouvelles collaborations telles que l’amélioration d’espaces verts, des programmes d’emplois pour la relève, des activités d’interprétation ou encore d’investissements communautaires.
« Notre volonté est claire : le développement de notre projet d’expansion du Port de Montréal à Contrecœur doit avoir un impact positif non seulement pour la chaîne logistique qui alimente nos entreprises, mais aussi pour la communauté locale et régionale. Ces ententes représentent une opportunité de travailler de façon structurée afin d’identifier des priorités communes pouvant couvrir jusqu’à une décennie », a déclaré Julie Gascon, présidente-directrice générale de l’Administration portuaire de Montréal.
L’APM et son futur opérateur verseront chaque année une contribution fiscale substantielle qui tient compte du caractère public de l’activité portuaire, tout en reconnaissant l’importance des services municipaux. Les municipalités bénéficient déjà de l’arrivée d’entreprises liées aux activités portuaires, créant de l’emploi et stimulant l’économie locale.
« En plus de représenter assurément un futur pôle d’emplois pour la région, ce nouveau terminal bénéficiera d’abord et avant tout aux entreprises québécoises et canadiennes du secteur manufacturier, agricole et des services qui cherchent à être localisées près des installations portuaires. Parce qu’au fond, c’est tout un écosystème qui se développe autour d’un terminal et plusieurs entreprises se préparent à bénéficier de ces nouvelles infrastructures » ajoute la présidente-directrice générale du Port de Montréal.
Selon l’APM, la nature des activités portuaires fait en sorte que la majorité des emplois qui seront générés par le déplacement des marchandises se font principalement à l’extérieur du terminal, créant ainsi des emplois chez les fournisseurs et dans les entreprises qui offrent des services connexes. Ainsi, un petit nombre d’emplois directs qui sont créés sur le site ou dans l’écosystème, tel que ceux en lien avec la manutention, le camionnage, l’administration ou la maintenance, permet d’engendrer un nombre important d’emplois chez les importateurs et exportateurs.
Pour assurer une cohabitation harmonieuse, le Port de Montréal a mis sur pied ou mettra sur pied prochainement un comité de cohabitation communauté-port, un comité de liaison Ville-Port, une table de bon voisinage avec les voisins de Verchères habitant à proximité du site du projet ainsi que divers comités techniques et de suivi avec les municipalités et le ministère des Transports et de la Mobilité durable.