Malgré une césarienne à la dernière minute, maman et bébé se portent bien.
Le petit garçon, qui pesait 8 livres et 11 onces et demie et mesurait 52 cm à la naissance, était prévu pour le 1er janvier. Il est le premier enfant du couple.
C’est le 30 décembre que les contractions ont commencé. Le 1er janvier, vers minuit, les parents se sont rendus à l’hôpital et ont été admis 1 h 30 plus tard.
Ce moment d’attente entre l’arrivée et l’admission a été l’un des plus stressants pour le papa, qui en raison de la COVID-19, devait attendre dans l’auto que sa conjointe soit officiellement admise avant de monter sur l’étage des naissances.
« Quand on est parti [de la maison], ça commençait à lui faire plus mal. Et moi, c’est mon premier enfant aussi. Je ne suis pas habitué à ce processus-là d’accouchement. C’était énormément de stress. Une fois qu’elle a été admise, c’est ma conjointe qui m’a envoyé un texto pour me dire que c’était beau et que je pouvais monter. C’est très particulier », mentionne Raphaël Courval.
Une fois admise, Leslie Rivera a dû subir un test pour la COVID-19.
Somme toute, l’accouchement s’est bien déroulé. Tout au long du travail, le petit garçon était bien positionné. Ce n’est qu’à la dernière minute qu’il s’est retourné.
« On a essayé pendant longtemps de le sortir par voie basse, mais ça ne fonctionnait pas, donc ç’a fini par une césarienne », explique la maman.
Malgré tout, son bébé et elle se portent bien. En raison de la pandémie, comme il n’y avait pas de complications, les parents étaient de retour à la maison en moins de 24 heures. Ils ont cependant des suivis à effectuer au CLSC.
Lorsqu’ils ont été admis, les parents étaient seuls sur l’étage. Il n’y a donc pas eu de compétition pour le bébé de l’année et ils ont pu avoir l’équipe d’infirmières à eux pour un moment. Ils s’estiment chanceux d’avoir pu vivre cette expérience de cette façon.