Ce premier gala mettait en vedette une douzaine de lutteuses impliquées dans six combats, dont un combat de rue par équipe. « Les gens pouvaient se déplacer, s’approcher du ring et taper allègrement sur le tapis. Au début, ils étaient un peu gênés, mais ils se sont vite sentis à l’aise avec le principe », rappelle Geneviève Goulet, qui en était à un premier gala dans sa propre ville.

Ce qu’elle a particulièrement apprécié, c’est la fébrilité, la joie, le bonheur qui transparaissait dans le visage des enfants qui, entre les combats et à la fin du gala, pouvaient rencontrer les lutteuses et leur faire de gros câlins. « En plus de pouvoir taper sur les méchantes », nous dit une Geneviève Goulet, sourire en coin.

En matière d’assistance, il va de soi que la promotrice aurait souhaité une plus grosse foule. « On en a compté environ 80, ce qui n’est pas si mal pour une première, cela commence toujours lentement, mais ceux qui étaient là faisaient du bruit, mettaient de l’ambiance comme s’ils avaient été 200. Des gens sont venus du Saguenay, de Montréal et de Québec. Des spectateurs de tous les âges assistaient au gala. Ils ont pu assister à des combats livrés par des femmes passionnées, qui donnent le maximum de ce qu’elles ont comme énergie et même plus pour faire plaisir à la foule », précise Mme Goulet.

Le public le leur rend bien, car, aux dires de Geneviève, elles reçoivent beaucoup d’amour.

Des lutteuses emballées

Les lutteuses qui participaient au gala ont été emballées par leur expérience à Sorel-Tracy et comptent bien y revenir. Le prochain gala devrait avoir lieu le 22 juin, au même endroit.

Rappelons que les galas de la Fédération sont 100 % féminin où tous les artisans sont des femmes. Les lutteuses, bien sûr, mais aussi les arbitres, les annonceuses et celles qui soutiennent Mme Goulet dans l’organisation.