12 juin 2015 - 00:00
Le projet de fusionner les écoles secondaires est abandonné
Par: Sarah-Eve Charland
École secondaire Fernand-Lefebvre | TC Média - Sarah-Eve Charland

École secondaire Fernand-Lefebvre | TC Média - Sarah-Eve Charland

L'école secondaire Bernard-Gariépy est située dans le secteur Tracy, à Sorel-Tracy. |  © Sarah-Eve Charland

L'école secondaire Bernard-Gariépy est située dans le secteur Tracy, à Sorel-Tracy. | © Sarah-Eve Charland

La Commission scolaire (CS) de Sorel-Tracy rejette du revers de la main le projet de fusionner les écoles secondaires Fernand-Lefebvre et Bernard-Gariépy dans un même bâtiment. Après une analyse, le projet aurait des conséquences sur la grille matière.

« Il faut se remettre en contexte. Au moment de suggérer cette idée, la CS était menacée de fermeture. La situation a beaucoup évolué depuis 2014 », affirme le directeur général de la CS, Michel Lefebvre.

En mai 2014, la CS présentait aux médias son plan de redressement budgétaire sur trois ans. La fusion des écoles secondaires faisait partie des pistes de solution mises sur la table.

La CS devait analyser en profondeur plusieurs composantes : l’espace physique, les coûts et la grille pédagogique des cours. Selon les premières estimations de l’analyse, il manquerait 21 locaux pour pouvoir garder la même grille matière.

« On a poussé l’analyse plus loin. Même sans les concentrations, on était en déficit de locaux. On a décidé d’abandonner le projet », explique la responsable aux communications, Christine Marchand.

La CS n’a pas analysé les économies qu’une fusion engendrerait. « On a pris cette décision dans le but de garder toute notre offre de service. C’était notre priorité », ajoute M. Lefebvre.

L’implantation des concentrations avait pour but de garder les jeunes dans la région et de réduire l’exode vers les écoles privées. À l’époque, près de 80 jeunes transféraient vers le privé. Maintenant, les statistiques sont stables depuis plusieurs années. On estime qu’environ 40 jeunes choisissent une école privée.

« On ressent les bienfaits des cours spécialisés et les concentrations », croit Mme Marchand.

Les directions des écoles secondaires n’ont pas voulu commenter le dossier.

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