2 juin 2021 - 03:00
Mouvement écologique du comté de Richelieu
Le projet de l’Écopicerie toujours sur les rails
Par: Katy Desrosiers

L’Écopicerie devrait prendre place dans le presbytère de l’église Marie-Auxiliatrice d’ici la fin de 2021. Photo Katy Desrosiers | Les 2 Rives ©

Les bacs des Incroyables comestibles sont disposés à plusieurs endroits publics à Sorel-Tracy, comme ici au parc Maisouna. La population est invitée à y cueillir les produits prêts, en respectant les plantes et les prochains cueilleurs. Photo Valérie-Anne Fontaine

Les bacs des Incroyables comestibles sont disposés à plusieurs endroits publics à Sorel-Tracy, comme ici au parc Dorimène-Desjardins. La population est invitée à y cueillir les produits prêts, en respectant les plantes et les prochains cueilleurs. Photo Valérie-Anne Fontaine

Les bacs des Incroyables comestibles sont disposés à plusieurs endroits publics à Sorel-Tracy, comme ici dans l’allée piétonnière au centre-ville. La population est invitée à y cueillir les produits prêts, en respectant les plantes et les prochains cueilleurs. Photo Valérie-Anne Fontaine

La pandémie a ralenti le déploiement du projet d’épicerie en vrac du Mouvement écologique du comté de Richelieu, mais il est toujours dans les plans. Même qu’avec l’embauche d’une nouvelle ressource à temps plein, le concept devrait voir le jour d’ici la fin de 2021.

La présidente du Mouvement écologique du comté de Richelieu (MECR), Valérie-Anne Fontaine, explique que l’équipe travaille sur le recrutement de bénévoles. Aussi, l’aménagement à l’intérieur de l’Écosystème, où se trouvera l’Écopicerie, est en cours. Ce bâtiment est l’ancien presbytère de l’église Marie-Auxiliatrice.

La COVID-19 a eu un impact sur le développement du projet entre autres parce qu’une bonne partie des bénévoles et du conseil d’administration fait partie des travailleurs essentiels. Également, avec les mesures sanitaires et la crainte des gens pour les produits en vrac au début de la crise, il a fallu revoir le plan de match. Au lieu d’ouvrir l’espace physique en premier, l’équipe a convenu de travailler le volet web.

« Tu passes une commande et après, tu peux choisir tes formats. Les gens pourront ramener les pots comme avec une consigne. Ça éliminait le volet manutention et en temps de COVID, ça nous simplifiait la tâche et permettait d’ouvrir plus tôt », mentionne la présidente.

L’objectif de mettre de l’avant les produits et artisans locaux demeure, tout comme celui d’offrir autant des produits alimentaires que ménagers.

Des produits zéro déchet créés sur mesure, comme des sacs pour le vrac, seront aussi disponibles.

Même si les débuts se feront via le web, il est important pour le MECR que l’espace boutique voie le jour.

« Tout le volet sensibilisation et éducation, ça se fait moins bien avec un écran, admet Valérie-Anne Fontaine. On le désire toujours, mais on ne sait pas encore comment le réaliser. On est en train de voir comment on peut réaménager l’espace. »

La mission de l’Écopicerie passe aussi par l’accompagnement dans la transition vers un mode de vie plus zéro déchet.

« On ne se le cachera pas, ce n’est pas facile. On est habitués d’acheter certains produits de certaines marques. […] Il faut donc que ce soit ludique et qu’il n’y ait pas de lourdeur », avance Mme Fontaine.

Elle rappelle que le but n’est pas de se transformer du jour au lendemain en famille zéro déchet, mais bien d’y aller graduellement, en respectant nos besoins familiaux.

Pour ce faire, plusieurs avenues ont été réfléchies comme donner des ateliers et intégrer des affichettes descriptives des produits.

Dans la région, la présidente a constaté une grande demande pour le vrac, que ce soit dans l’alimentaire, les produits ménagers ou des produits de base pour réaliser des cosmétiques.

Les Incroyables Comestibles

Les Incroyables Comestibles, un autre projet du MECR, est en place depuis cinq ans. Il représente une série de bacs jardins collectifs installés un peu partout à Sorel-Tracy.

Grâce au partenariat avec la Ville, le mouvement est un des plus vastes au Québec, voire au Canada. Ailleurs, les bénévoles préparent les bacs, plantent les semences, arrosent et récoltent. Ici, les bacs sont préparés par la Ville, la plantation se fait par les bénévoles et l’arrosage se fait aussi par la Ville, ce qui permet d’avoir plus de bacs.

L’organisme songe à créer une carte des bacs pour que la population puisse s’y rendre et en profiter.

Aussi, sur le terrain de l’Église Marie-Auxiliatrice, la forêt nourricière est toujours accessible. Le MECR souhaite y ajouter des espaces pour tenir des pique-niques et se reposer. Mme Fontaine invite les citoyens du secteur, intéressés à s’impliquer dans l’aménagement de l’endroit, à contacter l’organisme au MECR.info@gmail.com.

Tous les mardis de 17 h à 19 h, des responsables sont sur place afin de fournir de l’information sur les végétaux s’y trouvent et s’en occuper. Valérie-Anne Fontaine invite les familles à participer et même mettre la main à la terre.

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