2 Décembre 2021 - 03:05
Le promoteur Luc Poirier voulait garder le plus d’arbres possible
Par: Katy Desrosiers

La ligne électrique a été placée à l’arrière des terrains dans les développements résidentiels à Tracy, ce qui nécessite la coupe d’arbres sur six mètres, déplore Luc Poirier. Photo Les 2 Rives ©

Le promoteur du projet Évoquartier dans le secteur de la rue des Muguets à Tracy, Luc Poirier, affirme avoir voulu sauver le plus d’arbres possible. Mais comme la Ville de Sorel-Tracy souhaitait placer les lignes électriques à l’arrière des terrains, il dit avoir été obligé de défricher de façon plus importante.

Depuis les dernières semaines, le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, ainsi que les conseillers, mettent de l’avant l’importance d’établir une politique de l’arbre pour éviter les défrichements massifs pour implanter des projets immobiliers. M. Péloquin a donné comme exemple le projet de Luc Poirier.

« M. Péloquin est dans les patates, lance le promoteur. On a essayé de se battre avec la Ville pour garder le plus d’arbres possible en mettant la ligne électrique en frontage des terrains et non à l’arrière. En mettant à l’arrière, il faut déboiser six mètres de long tout l’arrière de notre projet et on trouvait ça complètement ridicule. »

Il affirme avoir été obligé de défricher trois mètres de chaque côté de la ligne. Avec la servitude d’Hydro-Québec, il est impossible de replanter des arbres dans cette zone.

« On a tout fait pour essayer de faire changer ça avec l’urbanisme à l’époque, ajoute-t-il. Il n’y a rien à faire. Ils n’ont jamais voulu. C’est dommage parce que ça enlève du prestige aux nouvelles maisons. »

Le maire Serge Péloquin n’a pas souhaité commenter la réaction de M. Poirier. La Ville explique plutôt que pour tous les développements du secteur Tracy, la ligne électrique se situe à l’arrière des terrains et que le développement de M. Poirier ne diffère pas. Elle précise que les résidents ont toujours préféré avoir les lignes électriques à l’arrière que dans leur vue à l’avant.

Pour ce qui est de la petite superficie des terrains, que reprochait le maire au promoteur, M. Poirier affirme que cette façon de faire est le standard des nouveaux développements durables pour densifier et arrêter l’étalement urbain.

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