« Pour la première fois de ma carrière, j’ai reçu un prix en interprétation pour le rôle de Bruno Brodeur dans La Confrérie. C’est une distinction individuelle pour le meilleur rôle de soutien en comédie. Par la suite, Florence Longpré et moi sommes montés sur scène pour les meilleurs textes en comédie avec la série Audrey est revenue. Ensuite notre réalisateur, Guillaume Lonergan, est monté pour la meilleure réalisation. Puis l’émission a gagné le titre de meilleure comédie », raconte Guillaume Lambert qui décrivait comment il a vécu la cérémonie du Gala des Prix des Gémeaux qui avait lieu en après-midi.
En soirée, la série Audrey est revenue a encore une fois retenu l’attention en couronnant Florence Longpré et Denis Bouchard pour leur interprétation. L’auteur n’est pas peu fier de ces distinctions pour cette série tournée en partie en terre soreloise. « Ça faisait longtemps que je voulais mettre Sorel-Tracy à l’écran. Je remercie beaucoup le support et l’appui des Sorelois. Plusieurs m’ont écrit. […] Je sens que ça les a particulièrement touchés de se voir et de voir leur ville à l’écran. Je suis ravi, c’est tout Sorel-Tracy qui en bénéficie. »
Niagara avec François Pérusse
Guillaume Lambert est également sur un nuage avec la sortie de son deuxième long métrage, Niagara, qui est présenté sur 73 écrans au Québec depuis le 16 septembre. « C’est un super bon départ avec un Box Office qui dépasse les 100 000 $. C’est très bon pour un film québécois, l’un des meilleurs départs d’ailleurs. La réception du public est géniale. Ça fait vraiment plaisir après quatre ans de travail de recevoir tout ça », mentionne le réalisateur qui promet, sous peu, une représentation au Cinéma Saint-Laurent en sa compagnie et peut-être celle de quelques comédiens.
En plus de ce succès instantané, Guillaume Lambert peut se vanter d’avoir été le premier réalisateur à offrir un rôle majeur à François Pérusse au grand écran. « En écrivant le scénario, j’ai tout de suite pensé à François dans le rôle-titre. Il m’a accompagné à chaque lecture, j’ai eu sa confiance aveugle. C’est quelqu’un d’extrêmement généreux. Ce film m’a beaucoup apporté par cette collaboration. Tourner avec François Pérusse est un rêve d’enfant. François et moi sommes deux personnes authentiques. J’ai parlé à François comme j’aurais voulu me faire proposer ce film-là. Il a tout de suite compris ma démarche. Ç’a été très facile de le diriger. C’est quelqu’un qui est très intelligent, c’est un musicien aussi. Il comprend très bien les notes et les directives d’interprétation. C’est quelqu’un qui a une présence naturelle à l’écran. »
Malgré le fait que la promotion de son film lui demande énormément de temps, Guillaume Lambert travaille sur la sortie de son deuxième roman à la mi-octobre. Il tourne dans l’ultime saison de L’échappée et reprendra bientôt les tournages de La Confrérie.
