Les journées de la culture existent depuis presque 30 ans, soit depuis 1997 et le Robertois Serge Bourassa y participe depuis les débuts. « En fait, je n’ai manqué que la première année, mais autrement, j’ai toujours été heureux d’ouvrir les portes de mon atelier au public », mentionne Serge Bourassa, qui a déjà exposé dans des galeries.
Les visiteurs seront étonnés d’y découvrir autant de sculptures dans son atelier, lequel se veut un véritable musée. « Je dispose d’une centaine de sculptures ici, la grande majorité sont de moi », nous apprend M. Bourassa.
Des formes plus classiques aux œuvres qui baignent carrément dans le monde de l’abstrait, l’atelier de Serge Bourassa, situé au 533, chemin de Saint-Robert à Saint-Robert, ferait pâlir d’envie bien des petits musées.
Fibre artistique
Serge Bourassa a obtenu un diplôme en métallurgie à l’Institut de technologie de Trois-Rivières (1967) et suivi une formation de sculpteur avec Euclide Cormier (1990). Il utilise le plâtre, le bois, la céramique et le bronze, mais aussi l’aluminium pour réaliser de petites sculptures abstraites ou figuratives.
Depuis quelque temps, il a découvert le polystyrène (styrofoam) comme base de son travail. Mais sa vocation, il faut bien le dire, n’est pas nouvelle. « J’ai commencé à 16 ans à faire de la sculpture et je fondais déjà le métal », relate le sculpteur.
Lors des Journées de la culture, on pourra donc profiter d’une visite guidée de l’atelier de sculpture sur bronze et de la collection de sculptures en bronze de Serge Bourassa. « Depuis l’année dernière, j’ai ajouté cinq nouvelles sculptures. Cela peut paraître minime, mais le processus est très long pour réaliser un tel travail », explique l’artiste.
Au programme également : une discussion avec les visiteurs sur tous les aspects de la création, de la fabrication et de la finition.