À la fin du mois de janvier dernier, les employés du Service animalier avaient quitté de toute urgence l’ancien restaurant L’Aquarelle à cause de la présence de moisissure.

Selon la directrice générale de l’organisme, Karine Benisti, un inspecteur de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) avait examiné de fond en comble le local qu’il occupait depuis peu. Ce dernier avait conclu que le bâtiment du 92, rue Élizabeth était « insalubre ».

Huit semaines plus tard, l’organisme n’a toujours pas de toit sur la tête et les employés du SAPDSR sont toujours en télétravail. Néanmoins, Mme Benisti assure que l’organisme œuvre encore pour le bien-être des animaux, notamment en répondant activement aux demandes citoyennes par courriel, téléphone Facebook et Instagram.

« Nous sommes chargés de travailler avec les citoyens qui trouvent un animal et de leur demander s’ils ont la possibilité de le garder, puis nous affichons les animaux sur les réseaux sociaux pour qu’ils puissent rester dans le confort d’une maison », informe-t-elle.

L’organisme se charge toujours de la vente de licences par téléphone. De plus, un recenseur se rend toujours dans les villes partenaires, soit Sorel-Tracy, Saint-Joseph-de-Sorel, Sainte-Anne-de-Sorel et Saint-Roch-de-Richelieu. Des employés se rendent au domicile des citoyens pour attribuer des codes aux animaux, préparer les papiers et vérifier la présence de micropuces.

« Nous travaillons également en collaboration avec des refuges partenaires et des associations de secours. Nous récupérons des animaux blessés, nous émettons des constats d’infraction, des avis et suivons les plaintes de citoyens. Nous faisons aussi la location des cages trappe, nous effectuons la relocalisation des animaux sauvages, nous apportons des animaux en clinique à la demande des citoyens dans le besoin et nous travaillons avec une clinique vétérinaire pour faire les stérilisations, la vaccination et tous les soins nécessaires avant les adoptions », énumère Karine Benisti.

Par ailleurs, l’organisme travaille étroitement avec des familles d’accueil pour héberger des animaux et effectuer les transferts. « Nous fournissons toute la nourriture, la litière et autres besoins pour les familles d’accueil », précise la directrice générale.

Finalement, en collaboration avec « l’association Pattes et Griffes », le Service animalier travaille pour maintenir les animaux en adoption.

Toujours pas de dénouement avec Jean Cournoyer

En janvier dernier, alors que l’homme d’affaires Jean Cournoyer avait annoncé publiquement vouloir accueillir le Service animalier dans son bâtiment érigé au 1689, route Marie-Victorin, aucune décision officielle n’a encore été dévoilée.

Ce dernier avait rencontré des représentants de la Ville de Sorel-Tracy pour trouver un terrain d’entente.

Rappelons que l’organisme a signé un bail de deux ans à 3910 $ par mois pour occuper le bâtiment du 92, rue Élizabeth.