21 Décembre 2022 - 10:50
Le Service animalier Pierre-De Saurel officiellement sans local
Par: Alexandre Brouillard

Le Service animalier Pierre-De Saurel (SAS) a libéré le local du 57, rue George, pour faire place au nouveau locataire, la Pâtisserie Christophe. Photo Alexandre Brouillard | Les 2 Rives ©

Le Service animalier Pierre-De Saurel (SAS) est officiellement sans domicile fixe depuis le 14 décembre. Néanmoins, l’organisme offre toujours la majorité de ses services aux citoyens.

« Le déménagement est presque terminé, indique la directrice générale du SAS, Karine Benisti. Les chats ont été placés en famille d’accueil. On s’installe tranquillement en mode télétravail, mais la contrôleuse continuera de se déplacer et je vais continuer d’assurer mon rôle d’inspectrice sur le terrain. »

Rappelons que le SAS était temporairement installé au 57, rue George, depuis en janvier 2022. Il devait déménager à la fin 2022 dans un nouveau local construit par l’homme d’affaires Jean Cournoyer sur la route Marie-Victorin. Toutefois, les deux partis n’ont pas trouvé de terrain d’entente quant aux termes de la location.

Durant cette période de transition, le SAS offrira la plupart de ses services, dont l’octroi de licences, les locations de cages-trappes, les services animaliers d’urgence, etc.

Karine Benisti a espoir de trouver un local rapidement, alors qu’elle a rencontré les maires des quatre villes partenaires le 12 décembre, à l’hôtel de ville de Sorel-Tracy. « La rencontre s’est bien passée, informe-t-elle. Nos quatre villes partenaires et les directeurs seront là pour nous aider à trouver une solution. […] On regarde pour prévoir une autre rencontre. »

Par ailleurs, selon Mme Benisti, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) ne permettra pas au SAS d’aménager encore une fois dans un local temporaire. « Il ne nous donnera pas de deuxième chance, confie-t-elle. On doit trouver un local définitif digne d’un service animalier. »

Finalement, elle n’écarte pas l’idée de trouver un terrain d’entente avec Jean Cournoyer. « Les employés font bloc et ils veulent absolument tous aller dans une bâtisse… peut-être celle qu’on a déjà faite », conclut-elle.

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