En fait, pas moins de 378 items ont été recueillis par les élèves en seulement deux semaines. « Mes élèves ont organisé une collecte de chaussettes chaudes, de mitaines et de tuques pour venir aux gens de la communauté dans le besoin. Grâce à leur générosité et à celle des familles, nous avons pu offrir un peu de chaleur et de réconfort à ceux qui en ont le plus besoin cet automne », lance Mme Trudeau d’entrée de jeu.
En classe, les élèves ont aussi été sensibilisés à la réalité de l’itinérance et aux nombreuses difficultés que vivent ces personnes au quotidien, notamment le froid, l’insécurité, l’isolement et le manque de ressources essentielles. « Cette démarche leur a permis de mieux comprendre l’importance de la solidarité et de l’entraide dans notre communauté », explique l’enseignante.
Peu avant la Nuit des sans-abri, le 17 octobre dernier, des représentants de l’organisme La Porte du Passant sont venus recueillir les dons amassés au cours des semaines du 1er au 15 octobre « Ils en ont profité pour parler aux élèves de cette tradition qu’est la Nuit des sans-abri », relate Marie-Ève Trudeau, qui a réactivé le Socktober à l’école Harold-Sheppard, il y a trois ans.
« C’est important pour moi et pour toute l’école de se préoccuper des besoins de la communauté soreloise, de s’impliquer dans le milieu. Dans le passé, nous avions fait des gâteaux pour confectionner des sacs-cadeaux destinés à des enfants qui devaient être hospitalisés pour plus d’une journée », rappelle-t-elle.
Des bénéfices personnels
Les 16 élèves participants en ont retiré beaucoup de fierté. « Cela nous a sensibilisés à donner à la communauté, à la générosité », déclare Éli, un des participants.
« Cela a été une activité rassembleuse. Tous ont contribué », mentionnent, pour leur part, Sienna et Penelope.
« Cela nous montre que dans la vie, on doit donner, pas seulement recevoir », renchérit Zoé.
De son côté, Benjamin a été heureux de voir que tant de monde ait contribué, ait fait des dons.
Sa collègue, Alicia, endosse ces propos et se dit satisfaite de la contribution des élèves et des parents. « Nous étions tous très excités de participer à cette activité et on se demandait combien de chaussettes, de tuques et de mitaines on recueillerait », souligne Victoria.
Ruby, quant à elle, a participé à la Nuit des sans-abri. « Notre action a certainement contribué à sauver des vies », croit-elle.
William, finalement, fait remarquer que ses parents, propriétaires d’un restaurant, contribuent eux-mêmes à la mission de La Porte du Passant.
Rappelons que l’école primaire Harold-Sheppard est une école anglophone faisant partie de la Commission scolaire Riverside.







