Reconnu comme étant l’un des triathlons les plus difficiles à compléter au monde, le XTRI World Tour sera une épreuve de titan pour Benoit Drouin.
Grand sportif dans l’âme, ce dernier ne sera pas en terrain inconnu, lui qui a participé à son premier demi-Ironman à 18 ans.
« Ç’avait cliqué solide lors de cette première expérience, lance le jeune athlète de 23 ans en rigolant. Ensuite, en 2019, j’avais réalisé mon premier Ironman complet au Mont-Tremblant. »
Malgré ses différentes expériences et ses nombreux entraînements, cette étape estrienne de la XTRI World Tour représente un défi de taille pour le Sorelois. Lors de ce triathlon extrême, les athlètes commenceront l’épreuve à 4 h 30 dans le lac Mégantic et auront jusqu’à minuit pour atteindre le sommet du Mont-Mégantic. Ils devront nager 3,8 kilomètres, parcourir 180 kilomètres en vélo en empruntant la route des Sommets avec un parcours de 2500 mètres de dénivelé positif et courir sur une distance de 42 kilomètres sur route et sentier avec un dénivelé positif de 1200 mètres.
« Le XTRI, c’est vraiment une autre coche », admet Benoit Drouin.
Prêt à relever le défi
Malgré l’ampleur du défi, le Sorelois se dit prêt à le relever. « Avec la pandémie, l’entraînement était plus difficile. Je n’ai jamais arrêté de m’entraîner, mais depuis décembre dernier, je me suis remis dans le mindset », affirme celui qui a commencé les triathlons à l’âge de 12 ans dans la série Coupe Québec.
Alors qu’il partage son temps entre ses études en génie civil et son travail, Benoit Drouin soutient que les entraînements lui amènent une structure qu’il apprécie particulièrement. « J’ai toujours été sportif. L’entraînement me permet de m’épanouir dans mon sport. Ce n’est pas vraiment la vitesse qui m’intéresse, mais plutôt l’endurance. J’aime puiser dans mes ressources et repousser les limites du corps humain », soutient le jeune athlète.
Son plus grand défi durant le XTRI World Tour sera la portion course. « À la base, je suis un nageur. J’ai nagé six ans avec le club de natation de Sorel-Tracy. J’aime autant le vélo. Ce ne sont vraiment pas des corvées, mais la course a toujours nécessité un petit coup de pied de plus pour moi », admet Benoit Drouin.
De son propre aveu, il se lancera dans l’inconnu lorsqu’il plongera dans l’eau froide du lac Mégantic. « C’est un parcours très difficile! Ce qui me fait le plus peur, c’est la météo. Elle est très changeante cette année. Mais en même temps, quand tu te prépares à une épreuve de la sorte, tu es prêt à tout », mentionne-t-il avec assurance.
Le Sorelois espère terminer l’épreuve entre 11 et 12 heures. « Je serais le plus comblé de terminer dans ces temps. En réalité, autant que je finisse l’épreuve, je serai content », conclut Benoit Drouin.