Les deux hommes sont excités par le défi qui se dresse devant eux. Grenier parce qu’il se battra devant famille, amis et une imposante foule. Thériault parce qu’il adore se battre à Sorel-Tracy, étant habitué de se battre au hockey devant de grandes foules, lui qui a fait la pluie et le beau temps dans la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH).
S’ils sont excités par ce combat, les deux boxeurs ne sont aucunement nerveux. Surtout pas David Grenier, qui fait osciller la balance à 240 livres du haut de ses six pieds.
« Je ne me mets pas de pression. J’ai vraiment hâte. Je suis le gars le moins stressé de la Terre, alors je ne m’en fais pas avec ce combat. Au contraire, je suis plutôt excité », commente-t-il.
Grenier a commencé à boxer il y a quatre ans, mais plus intensément au cours des trois dernières années. Quelques blessures l’ont ralenti, mais il se sent prêt aujourd’hui. « J’ai toujours joué au hockey, mais je cherchais à pratiquer un sport individuel. C’est à ce moment que j’ai commencé à boxer et j’ai adoré ça. »
De son côté, Joël Thériault s’amène à Sorel-Tracy en terre connue. Évoluant pour Thetford Mines au cours des dernières années dans la LNAH, il a récemment voulu se faire échanger à Sorel-Tracy, mais la transaction a avorté. Le colosse de 6’ 3’’ et 250 livres dit avoir toujours aimé jouer dans la région, lui qui a commencé la boxe au début de la vingtaine.
Même s’il roule sa bosse depuis plusieurs années et qu’il se bat depuis longtemps au hockey et à la boxe, « l’Animal », de son surnom, n’a jamais pris un adversaire à la légère. Et ça ne commencera pas avec David Grenier, qui est beaucoup plus jeune que lui.
« C’est un jeune qui est solide. Il va vouloir me descendre devant sa foule, mais je vais être prêt. Je ne prends jamais un adversaire à la légère. J’ai le plus grand respect pour David. Ma préparation va bien, même si j’ai accepté de me battre à quelques jours du combat », souligne Joël Thériault.