Des gens à l’interne nous ont confié que pendant qu’ils sont à la maison, les dossiers continuent de s’empiler. Les fonctionnaires municipaux craignent une surcharge de travail lors de la reprise des activités.
Ils font valoir que les employés de bureau dans des domaines tels que l’urbanisme, la trésorerie, l’hôtel de ville, le greffe et les travaux publics, par exemple, auraient pu travailler à distance avec la mise sur pied d’une plateforme ou des envois de documents par courriels.
Dans une note interne, dont Les 2 Rives a obtenu copie, la Ville de Sorel-Tracy indique que dans les circonstances, elle est dans l’obligation de concentrer ses efforts vers les services jugés essentiels. « Chaque direction de service doit identifier les besoins considérés comme essentiels, critiques ou à être maintenus », explique le directeur général, Karl Sacha Langlois.
Il ajoute également que depuis le 23 mars, « le maire de la Ville a décrété les mesures d’urgence ». Ce qui a fait sursauter Réal Pleau, le président de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), qui s’est adressé à la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault.
« Nous sommes étonnés que Sorel-Tracy, comme Montréal, soit en état d’urgence, a-t-il fait valoir. Nous aimerions savoir, madame la Ministre, si vous avez demandé, en vertu de l’article 42 de la Loi sur la sécurité civile, à la Ville de Sorel-Tracy de déclarer l’état d’urgence local. »