2 juin 2015 - 00:00
Le talent de Vanessa Cournoyer souligné à la télé
Par: Julie Lambert
La Soreloise Vanessa Cournoyer a remporté le concours télévisé Laboratoire MAtv, le 31 mai dernier. | PHOTO: Gracieuseté - Marie-Pier Boisvert

La Soreloise Vanessa Cournoyer a remporté le concours télévisé Laboratoire MAtv, le 31 mai dernier. | PHOTO: Gracieuseté - Marie-Pier Boisvert

La réalisatrice soreloise Vanessa Cournoyer a été couronnée grande gagnante du concours Laboratoire MAtv le 31 mai dernier. Ses documentaires ont conquis les membres du jury et elle a remporté 3000$ en prix en plus d’ajouter cette expérience à son bagage professionnel.

La première saison du Laboratoire MAtv s’est conclue avec la diffusion du dernier épisode sous le thème de l’éducation en la présence de la mentore Martine Desjardins.

Les quatre réalisateurs, dont faisait partie la Soreloise Vanessa Cournoyer, devaient se montrer créatifs en présentant de courts documentaires inspirés des œuvres citoyennes. Ceux-ci, diffusés tous les samedis du mois de mai, portaient sur les thèmes de l’environnement, du multiculturalisme, de l’éducation et de la famille.

Les épisodes de l’émission ont été tournés il y a plusieurs semaines. La jeune réalisatrice savait depuis la fin de l’enregistrement qu’elle avait remporté ce concours et en était tout à fait ravie.

« Je suis vraiment contente. J’ai un sentiment d’accomplissement. J’ai travaillé fort dans ce projet. Je trouve que ce prix est une belle marque de confiance et une tape dans le dos », pense Vanessa Cournoyer.

Elle a reçu 2000 $ en location d’équipement de Sono Vidéo et 1000 $ en crédit de formation à l’Inis, pour ses courts documentaires intitulés Hadjer, Cher nouvel arrivant, Le Clan et À nous le fleuve.

Expérience enrichissante

La documentariste ne pensait pas que la partie était gagnée puisque les commentaires des juges notaient autant les aspects positifs que les négatifs. Elle n’était pas en tête lors de toutes les émissions où chacun des documentaires était noté en ordre de préférence.

« Les trois autres participants étaient très talentueux. Nous aurions tous pu gagner. N’importe qui aurait pu se démarquer. Tout au long de l’aventure, j’ai eu des commentaires positifs. On m’a dit que mes films étaient différents, dans le champ gauche, qu’ils sortaient du lot et que mes sujets se démarquaient », se réjouit-elle.

Elle voulait dans ses documentaires miser sur les gens et aller au cœur de leur histoire. « J’ai beaucoup de respect et d’amour pour eux. Je n’ai pas hésité à sortir des sentiers battus. J’ai beaucoup appris de cette expérience et j’ai poussé ma créativité au maximum. On ne peut pas imaginer toute l’énergie que cela demande. »

La réalisatrice souligne qu’elle utilisera son expérience dans ses futurs projets. La jeune femme travaille notamment avec son conjoint sur la nouvelle campagne publicitaire de Via Rail, finalisera son documentaire sur la Taverne Tracy en plus d’attendre une réponse positive pour une nouvelle saison de l’émission Un souper presque parfait.

« On est obligé d’avoir une rigueur de travail. C’est très important sinon, on n’y arrive pas. Pour que le film soit bon, c’est le mot d’ordre. Je veux aussi miser sur des recherches solides et réaliser une préproduction plus élaborée. Ça permet de mettre les gens plus à l’aise et en confiance, ce qui se ressent dans les films », conclut-elle.

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