Dans le rapport annuel de 2016 de la CS, il est inscrit que 44,7% des élèves de la cohorte de 2009 ont complété leur secondaire en cinq ans. La cohorte de 2010, quant à elle, a gradué à 49,6%.
« Ce sont des données difficiles à interpréter », explique la directrice des services éducatifs de la CS, Martine Rondeau.
Le ministère de l’Éducation et les CS tendent Ă Ă©valuer le rendement des Ă©lèves sur une pĂ©riode de sept ans, et non cinq. Des changements sont cependant mis en place afin d’aider les jeunes dans leur rĂ©ussite scolaire.
« Toutes les Ă©coles font des projets Ă©ducatifs. Cette annĂ©e, on a tout refait le plan de rĂ©ussite de l’ensemble des Ă©coles, souligne Mme Rondeau. On revoit les pratiques en lecture et en Ă©criture. L’an prochain, ce sera en mathĂ©matiques. On se colle aux pratiques plus efficaces qui dĂ©montrent une meilleure rĂ©ussite chez les jeunes. »
La directrice confirme que la CS essaie d’utiliser tous ses outils pour permettre aux Ă©lèves de rĂ©ussir. Selon ses dires, le calcul des retombĂ©es est toutefois ardu Ă effectuer.
Sorel-Tracy dans les plus bas
Le taux de diplomation de Sorel-Tracy se retrouve dans les plus bas de la Montérégie depuis plusieurs années. Mme Rondeau affirme que ces résultats sont dus au milieu défavorisé de la région.
« Sur sept ans, l’Ă©cart s’amoindrit, mais il faut comparer avec les commissions scolaires issues d’un milieu dĂ©favorisĂ© comme nous. » Elle prĂ©fère observer les rĂ©sultats de la commission scolaire de la VallĂ©e-des-Tisserands, qui se rapproche en termes de chiffres.
Plusieurs facteurs servent Ă dĂ©terminer si un bassin est dĂ©favorisĂ© ou non. Entre autres, le pourcentage d’Ă©lèves dans les groupes au cheminement particulier.
« On sait que, dans une cohorte, environ 10% de la clientèle va dans des regroupements particuliers. Dès le dĂ©part, on sait qu’ils ne finiront pas en cinq ans, explique-t-elle. Il y a aussi un 7% qui va dans un regroupement rĂ©gulier, mais amoindri. Ils ont besoin de plus de soutien. Ils ont souvent dĂ©jĂ une matière Ă l’Ă©chec. »
Il y a aussi 1% que l’on appelle une clientèle handicapĂ©e, qui elle, peut demeurer jusqu’Ă 21 ans Ă l’Ă©cole, dit-elle.
L’impact sur la dĂ©croissance du nombre d’Ă©lèves n’est pas non plus Ă nĂ©gliger, selon Martine Rondeau. Chaque Ă©lève vaut un plus grand pourcentage, depuis le manque Ă gagner de 500 Ă©lèves des huit Ă dix dernières annĂ©es.