13 juin 2017 - 00:00
Le taux de diplomation grimpe au secondaire à Sorel-Tracy
Par: Deux Rives
La moitié (49,6%) de la cohorte de 2010 a terminé son secondaire en cinq ans. | Photo: TC Média – Archives

La moitié (49,6%) de la cohorte de 2010 a terminé son secondaire en cinq ans. | Photo: TC Média – Archives

Le taux de diplomation au secondaire des élèves de la Commission scolaire (CS) de Sorel-Tracy, sur une période de cinq ans, a augmenté de cinq points de pourcentage entre la cohorte de 2009 et celle de 2010.

Dans le rapport annuel de 2016 de la CS, il est inscrit que 44,7% des élèves de la cohorte de 2009 ont complété leur secondaire en cinq ans. La cohorte de 2010, quant à elle, a gradué à 49,6%.

« Ce sont des données difficiles à interpréter », explique la directrice des services éducatifs de la CS, Martine Rondeau.

Le ministère de l’Éducation et les CS tendent à évaluer le rendement des élèves sur une période de sept ans, et non cinq. Des changements sont cependant mis en place afin d’aider les jeunes dans leur réussite scolaire.

« Toutes les écoles font des projets éducatifs. Cette année, on a tout refait le plan de réussite de l’ensemble des écoles, souligne Mme Rondeau. On revoit les pratiques en lecture et en écriture. L’an prochain, ce sera en mathématiques. On se colle aux pratiques plus efficaces qui démontrent une meilleure réussite chez les jeunes. »

La directrice confirme que la CS essaie d’utiliser tous ses outils pour permettre aux élèves de réussir. Selon ses dires, le calcul des retombées est toutefois ardu à effectuer.

Sorel-Tracy dans les plus bas

Le taux de diplomation de Sorel-Tracy se retrouve dans les plus bas de la Montérégie depuis plusieurs années. Mme Rondeau affirme que ces résultats sont dus au milieu défavorisé de la région.

« Sur sept ans, l’écart s’amoindrit, mais il faut comparer avec les commissions scolaires issues d’un milieu défavorisé comme nous. » Elle préfère observer les résultats de la commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, qui se rapproche en termes de chiffres.

Plusieurs facteurs servent à déterminer si un bassin est défavorisé ou non. Entre autres, le pourcentage d’élèves dans les groupes au cheminement particulier.

« On sait que, dans une cohorte, environ 10% de la clientèle va dans des regroupements particuliers. Dès le départ, on sait qu’ils ne finiront pas en cinq ans, explique-t-elle. Il y a aussi un 7% qui va dans un regroupement régulier, mais amoindri. Ils ont besoin de plus de soutien. Ils ont souvent déjà une matière à l’échec. »

Il y a aussi 1% que l’on appelle une clientèle handicapée, qui elle, peut demeurer jusqu’à 21 ans à l’école, dit-elle.

L’impact sur la décroissance du nombre d’élèves n’est pas non plus à négliger, selon Martine Rondeau. Chaque élève vaut un plus grand pourcentage, depuis le manque à gagner de 500 élèves des huit à dix dernières années.

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