Les élus ont voté un avis de motion lors du dernier conseil afin d’effectuer un règlement d’emprunt. La Colonie des Grèves demeurera un organisme à but non lucratif indépendant et louera le terrain grâce à un bail à long terme.
« Mes collègues élus et moi-même travaillons sur ce projet afin de favoriser le maintien et le développement de ce joyau de notre patrimoine, mentionne la mairesse de Contrecœur, Suzanne Dansereau. Ainsi, dans une volonté de préservation et de conservation de la Colonie des Grèves, de son site et de son histoire, la Ville de Contrecœur se portera acquéreur du terrain et des bâtiments. »
Elle assure que la mission de l’organisme et ses activités seront maintenues par un bail à long terme. La population pourra continuer de bénéficier de l’accès au fleuve Saint-Laurent et au boisé.
« Bien que les détails de l’entente restent encore à définir, cette offre de la Ville a été accueillie favorablement par les administrateurs de la Colonie des Grèves qui y voient une opportunité de préserver ce joyau malheureusement menacé », souligne le président du conseil d’administration de la Colonie, Marcel Fafard.
Il ajoute que l’investissement de la Ville de Contrecœur deviendra un levier pour aller chercher du financement afin d’investir dans les infrastructures.
Le vieillissement des bâtiments et le manque de fonds avaient obligé la Colonie des Grèves à lancer plusieurs cris du cœur au cours des dernières années. Elle avait entre autres lancé une campagne de financement en 2007 pour assurer sa survie.
Fondée en 1912, la Colonie des Grèves de Contrecœur est la plus ancienne colonie de vacances francophone en Amérique du Nord.