« C’est une fierté pour tous. J’en visite des terrains de soccer pendant un été et je peux te dire que ce sera un des plus beaux, sinon le plus beau au Québec », lance le maire suppléant Martin Lajeunesse.
« Je suis heureux de constater l’engouement envers ce projet, renchérit le directeur général Carlo Fleury. Surtout quand on sait à qui ça va servir : les jeunes athlètes. Il y a peut-être même de nouveaux sports qui vont se développer, comme le Ultimate Frisbee. »
Comme les citoyens qui passaient devant ont pu le remarquer, la terre qui a été creusée pour réaliser le terrain a été conservée, puis déposée autour de la surface afin d’implanter des estrades naturelles. Des arbres seront également plantés afin que l’environnement autour du terrain soit convivial.
« Le terrain synthétique, c’est un exemple parfait d’un partenariat gagnant, cette fois avec le Centre de services scolaire de Sorel-Tracy. Si la Ville avait travaillé en vase clos, le terrain ne serait pas aussi bien situé, près d’une école secondaire et du cégep », ajoute le nouveau maire Patrick Péloquin.
Bonification du projet
Le coût total du projet s’est élevé à 4,5 M$. Le montant a été pigé dans les surplus accumulés non affectés, ce qui signifie qu’il n’y aura pas d’impact sur le compte de taxes des citoyens. Le projet devrait bénéficier d’une subvention du Fonds régions et ruralité de la MRC de Pierre-De Saurel en 2023.
Toutefois, le montant prévu au départ du projet pour le terrain était d’environ 2 M$. Qu’est-ce qui explique cette hausse importante? « Certainement que la flambée des coûts dans le marché de la construction a joué un rôle. Seulement la surface, elle a augmenté de 35 %. Aussi, il y a eu une bonification du projet en cours de route, comme l’ajout d’estrades, le changement des luminaires pour maximiser l’éclairage, etc. L’emphytéose est de 25 ans, il fallait donc répondre aux besoins immédiats, mais aussi du futur », plaide le directeur général de la Ville, Carlo Fleury.
Il n’était pas envisageable, avance M. Fleury, d’aller chercher une subvention importante au gouvernement du Québec, surtout avec celle obtenue pour le complexe aquatique (20 M$ sur un projet de 35 M$). « Si on allait en demande de subvention, on retardait encore le projet. Est-ce qu’on voulait encore attendre cinq ans? Si on demandait une subvention pour le complexe aquatique et le terrain synthétique, on n’aurait eu aucun des deux. Le choix a donc été fait et il a été le bon », conclut le directeur général.
