Par Stéphane Martin
Il s’agit d’une étape parmi une trentaine d’autres pour les participants qui proviennent d’un peu partout en province. L’exercice aura permis de constater la popularité de ce sport dans la région.
« Ici, on offre un parcours animalier de 30 cibles. À chaque tournoi, les pointages sont cumulés et à la fin de l’année, des médailles sont remises. Des gens de toutes les générations y participent. Il y a des catégories pour les enfants, les tireurs traditionnels, les chasseurs et les tireurs d’élite », explique Clément Couture qui est président depuis 12 ans du club Archerot de Sorel-Tracy.
Ce dernier mentionne être heureux de constater que ce loisir attire autant les hommes que les femmes tout en laissant une place à la jeunesse. Selon lui, la sortie des films Hunger Games ne serait pas étrangère à cette popularité.
« Dans les dernières années, ça a paru beaucoup. Il y a de plus en plus de jeunes qui viennent tirer. Contrairement à ce que l’on voit dans les films, c’est une discipline qui n’est pas nécessairement facile, mais les jeunes sont persévérants. Après trois ou quatre semaines, ils maitrisent la base et choisissent de poursuivre dans ce sport. »
Il en coûte environ 200$ pour obtenir l’équipement de base de tir à l’arc. Comme dans toutes les disciplines, le montant peut rapidement grimper selon la qualité du matériel et le niveau de compétition recherché. « C’est un sport solitaire qui t’amène toujours à t’améliorer avec le temps. Pour ma part, je trouve ça extrêmement apaisant puisque pour tirer, tu dois travailler ta concentration », ajoute Clément Couture.
Le club Archerot de Sorel-Tracy compte en moyenne une centaine de membres chaque année. En période estivale, les tireurs se donnent rendez-vous sur un terrain prêté par la Ville de Sorel-Tracy situé sur le chemin Champagne. Sinon, ils pratiquent leur sport au sous-sol de l’église Saint-Gabriel-Lalemant.