« Le vendredi a sauvé la mise! Les gens ont regardé la météo et ont choisi leur journée », analyse l’organisateur du festival, Laurent Cournoyer.
Ce dernier estime qu’environ 2500 personnes se sont déplacées le vendredi, alors que moins de 500 personnes étaient sur place le samedi. « On a doublé notre achalandage par rapport au vendredi de l’an dernier », se réjouit-il.
Mis à part une éclaircie entre 16 h et 19 h, la journée du samedi a été complètement perdue et le spectacle de Laurence Nerbonne prévu en soirée a été annulé en raison des orages et des fortes pluies.
« C’est pour ça que la prévente est aussi importante pour un festival comme le nôtre. Ça nous assure des revenus beau temps, mauvais temps pour la pérennité de l’événement », indique M. Cournoyer.
Des améliorations
Un sondage réalisé il y a quelques mois auprès de 200 festivaliers a révélé certaines améliorations à apporter. « On était encore plus préparés que les autres années. On a reçu des commentaires très élogieux. Les gens ont demandé plus d’endroits pour s’asseoir, on a donc ajouté des tables de pique-nique. Il y avait aussi six chapiteaux pour se couvrir en cas de pluie ou de soleil fort comme l’an dernier, c’était très apprécié », indique l’organisateur.
Par ailleurs, l’arrivée de microbrasseries réputées comme la Brasserie du Bas-Canada, Messorem et Tête d’Allumette a été appréciée des festivaliers. « On est passés à un autre niveau, selon moi. On est rendus ailleurs. Ils ont tellement aimé leur expérience qu’ils veulent tous revenir. Le défi sera de renouveler les microbrasseries pour offrir de la diversité aux gens », souligne Laurent Cournoyer.
Un festival sur trois jours l’an prochain?
Pour l’instant, Bières vins & terroir a annoncé son retour pour une cinquième édition les 28 et 29 juin 2024. Or, Laurent Cournoyer révèle qu’une journée de festivités pourrait être ajoutée le jeudi soir ou le dimanche après-midi.
« On est le seul festival au Québec à tenir un événement sur une journée et demie. Les autres sont tous sur trois ou quatre jours. Ça nous permettrait d’avoir accès à du financement public, ce qu’on n’a pas. Le critère est que l’événement soit sur trois jours. On réfléchit donc à ça », dévoile-t-il.
« En ayant du financement public, ça nous permettrait d’avoir des employés ou de donner un petit montant à nos bénévoles, parce qu’en ce moment, c’est mené à bout de bras par une petite équipe de bénévoles chevronnés. Ça peut durer un temps, mais pas éternellement. On vise donc d’ajouter une troisième journée pour rendre tout ça encore plus grandiose », conclut M. Cournoyer.