16 avril 2024 - 07:36
Échos de la séance du conseil de ville de Sorel-Tracy le 8 avril
Le vignettes de stationnement ne font pas le bonheur de tous
Par: Stéphane Fortier

Le conseil municipal de Sorel-Tracy avait plusieurs points à son ordre du jour du 8 avril dernier. Photo Stéphane Fortier | Les 2 Rives ©

Lors de la séance du conseil municipal de la Ville de Sorel-Tracy le 8 avril, un groupe de citoyens a manifesté son mécontentement à propos du système des vignettes implanté depuis peu dans certains secteurs de la ville.

Plusieurs citoyens demeurant aux abords de l’hôpital se demandent pourquoi ils doivent payer une vignette de 25 $ par année alors que des gens peuvent se stationner allégrement dans les rues les soirs et les fins de semaine sans devoir payer un sou.

« Il y a une tarification dans toutes les villes où un tel système est implanté et, si on se compare à d’autres municipalités, on a sans doute le ou l’un des tarifs le plus bas. De plus, avant, il n’y avait aucune tarification et on se retrouvait avec un trafic de vignettes auprès des employés de l’hôpital. Des gens venaient chercher des vignettes de visiteurs et les louaient à des employés », rappelle le maire Patrick Péloquin.

D’autres citoyens, qui demeurent dans le quartier depuis près de 30 ans, sur la rue Dumas, par exemple, affirment que tout s’est toujours bien passé avant l’arrivée des vignettes. Étaient-elles vraiment nécessaires? « Nous sommes pénalisés parce qu’on demeure près de l’hôpital », s’est exclamé un citoyen. « La vignette n’est pas obligatoire, mais elle permet de protéger vos zones d’habitation des employés de l’hôpital », renchérit le maire de Sorel-Tracy.

Une autre citoyenne, de la rue Huard celle-là, voudrait que le système des vignettes soit aboli carrément et que, affirme-t-elle, la majorité des citoyens n’en veulent pas. Le conseiller du quartier numéro 3, Martin Lajeunesse, a rappelé que, s’il y avait des vignettes dans un secteur donné, ce n’était pas parce que la Ville l’avait imposé, mais que les citoyens en avaient fait la demande.

« Je suis prêt à écouter les citoyens qui voudraient abolir ce système dans leur secteur. Vous savez, administrer un tel système pour la Ville entraîne des coûts et nous nous en passerions bien. Mais si des gens veulent voir disparaître les pancartes dans leurs rues, qu’ils sachent que nous ne pourrons plus revenir en arrière par la suite », a prévenu Patrick Péloquin.

Projet l’Archipel

Du côté du développement domiciliaire l’Archipel de 760 logements, dans le secteur délimité par la rue des Muguets, le boulevard de Tracy et le chemin Saint-Roch, le conseiller du quartier numéro 1, Olivier Picard, a mentionné que le lotissement avait été approuvé et que les travaux d’abattage d’arbres devaient se réaliser avant le 15 avril à cause de la période de nidification des oiseaux qui a lieu du 15 avril au 15 août.

La SQ coûtera plus cher

Lors de cette séance du conseil, il a été annoncé le montant pour s’assurer les services de la Sûreté du Québec sur le territoire de la ville de Sorel-Tracy, pour la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024. On parle ainsi d’une somme de 5 050 706 $, soit une augmentation de 204 720 $ par rapport à l’année dernière. En 2023, en effet, il en avait coûté 4 845 986 $.

Le camion de pompier boomerang

En 2017, dans le cadre des festivités entourant le 375e anniversaire de la Ville de Sorel-Tracy, Luc St-Germain, agissant en sa qualité de mandataire de Roch-Antoine Cardin, avait fait don à la Ville d’un camion incendie American Lafrance 1943. « La Ville a décidé de redonner le camion au donateur, étant dans l’impossibilité d’en assurer l’entretien. Un tel trésor patrimonial se doit d’être entre des mains expertes et nous préférions céder le camion à son propriétaire d’origine », d’expliquer Dominic Brassard, directeur du Service des communications à la Ville de Sorel-Tracy.

Fête nationale

La Ville de Sorel-Tracy s’est qualifiée auprès de la Société Saint-Jean Baptiste Richelieu/Yamaska pour présenter les célébrations de la Fête nationale qui aura une envergure régionale. Cette qualification est accompagnée d’une contribution de 28 826 $, soit 3826 $ qui seront versés en matériel de pavoisement et 25 000 $ en aide financière.

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