En effet, grâce à Valérie-Anne Fontaine, qui est là depuis l’aube du projet, Marélie Dutremble-Mongeau et Mélissa Viau, le rêve de l’école idéale axée sur la nature deviendra une réalité. « Le projet renaît… et il est plus vivant que jamais », lance spontanément Mélissa Viau, d’entre de jeu.
À la base, cette nouvelle école primaire privée, dont l’idée est dans l’air depuis cinq ans, transmet des valeurs telles la bienveillance, l’autonomie, le respect du rythme de l’enfant et les apprentissages vivants, et cela, dans un cadre naturel. « Nous valorisons aussi l’importance de prendre soin de soi, des autres, de la nature », d’ajouter Mélissa Viau.
Projet solide
Et ces trois dynamiques jeunes femmes ne partent pas de rien. L’école alternative ÊTREs VIVANTs a déjà sa charte (puisqu’elle est un OBNL), son plan d’affaires, son plan financier… « On vise une ouverture en août 2026, mais il y a encore bien des étapes à franchir, comme l’achat du bâtiment, par exemple. Nous devrions seulement accueillir entre 80 et 100 élèves, histoire de leur consacrer plus de temps, pour faire en sorte qu’ils disposent de l’espace pour apprendre », dévoile Mme Viau.
« Nous allons créer notre propre pédagogie. Les enfants, de la maternelle à la sixième année, seront immergés dans la nature de 70 % à 75 % du temps. Ils y feront leurs apprentissages, et ce, tout en respectant le programme du ministère de l’Éducation et le développement de l’enfant. Les apprentissages vont être réalisés par projets. Cela va venir de l’enfant, de ce qu’il a envie de réaliser comme projets et dans ces projets, toutes les matières, qui sont au programme du ministère, y seront intégrées. Par exemple, si l’enfant veut faire un kiosque de légumes, on y inclura le français, les mathématiques sans oublier l’organisation et le travail d’équipe », explique Mélissa Viau.
L’école ÊTREs VIVANTs veut aussi mettre de l’avant l’aspect communautaire, notamment en entretenant des relations avec les organismes du milieu. Cet aspect peut entraîner de multiples idées de projets pour les enfants; des projets dont le quartier peut profiter.
L’enseignement par projets anime les enfants, développe leur curiosité, ils sont plus attentifs et ont envie d’apprendre davantage, selon Mme Viau. « Quand tout part de l’enfant, c’est une voie gagnante », croit-elle fermement.
Et en ce qui a trait au personnel, l’école alternative ÊTREs VIVANTs procédera à l’embauche de personnel qualifié. Déjà, des professionnels de l’enseignement ont manifesté leur intérêt d’y travailler.
« Il n’y aura pas d’écrans, pas de cellulaires, pas de jeux vidéo. Il faut laisser place à l’imaginaire de l’enfant. Quand un enfant s’ennuie, c’est là qu’il se met à créer, imaginer des choses », affirme Mme Viau.
Intérêt?
Il y a cinq ans, les initiateurs du projet avaient procédé à un sondage démontrant que 400 familles étaient intéressées par le projet. « Nous avons refait le questionnaire et, il y a trois semaines, on a compilé pas moins de 98 familles qui étaient en faveur et avaient manifesté leur intérêt et cela ne faisait que deux semaines que le sondage était en ligne », se réjouit Mme Viau.
Si l’on se fie à ces chiffres, l’école n’aura pas de peine à recruter des élèves. Quant aux coûts d’inscription, ils seront de 6000 $ à 12 000 $ par année. « Nous voulons être le plus accessible possible. Les gens sont rendus là. Ils veulent ce genre d’initiative, repenser l’éducation, la façon d’apprendre des enfants », penseconclut Mélissa Viau.
Invitation à un 5 à 7
Pour en savoir plus sur l’école alternative ÊTREs VIVANTs, on se rend au 5 à 7 le 22 août prochain au parc De Grandpré (6114, rue De Grandpré) à Sorel-Tracy. En attendant, on peut se rendre sur la page Facebook https://www.facebook.com/EcoleEtresVivants.
