Chronique de Mike Cournoyer
2 janvier, la date officielle du « Aujourd’hui je ne bouge pas de chez nous, on mangera des restants, on fera chauffer ça au micro-ondes ». Le 2 janvier, c’est un moment de détente où on essaie de s’enlever de la tête toutes les chansons de la Bottine souriante entendues dans les 2 jours précédents (on pensait que la musique de Noël nous restait dans la tête… Ce n’est rien à côté de la musique traditionnelle du Jour de l’An).
Le Jour de l’An, c’est agréable en surface mais c’est incroyable à quel point on se rend compte qu’on n’a pas grand-chose à dire à notre famille éloignée. Quand tu es dans un party du nouvel an dans ta famille élargie et que ça fait 9 fois que tu te fais dire la phrase « Pour la prochaine année, je te souhaite tout ce que tu désires » par tes cousins éloignés et des beaux-frères par alliance, tu commences à avoir fait le tour. D’ailleurs, on s’entend qu’il n’y a pas un souhait moins personnalisé que de déclarer à quelqu’un: « Je te souhaite…Rien de moins que… Tout ce que tu désires ». C’est une façon polie de dire « Je ne te connais pas assez pour savoir quoi te souhaiter mais je veux quand même paraître généreux dans mes souhaits, prendS tout ce que tu désires, c’est sur mon bras ».
Ha le nouvel an! Crevons l’abcès pendant que nous y sommes : Sommes-nous obligés d’avoir des résolutions? Pour ceux qui se demandent ce qu’est une résolution, c’est tout simplement une bonne intention qui se transforme en franche déception. Tout le monde a entendu, dans les derniers jours, le classique: « Dès janvier, je commence un entrainement intensif ». Ce n’est jamais ta cousine qui mange santé qui annonce ce genre de projet… C’est toujours un mononc avec une bédaine qui perdure depuis 1994 qui annonce ça. Ce même mononc qui, 30 minutes avant, t’a sorti la phrase « Une bière, ça équivaut à un steak, non? »
Et 2018, ça s’annonce comment pour Sorel-Tracy? Personnellement, après 2017, mes attentes sont hautes. J’ai très hâte de voir la programmation du 376e anniversaire.
Blague à part, on vient de terminer un party qui dure un an (ça sonne très Éric Lapointe). Je crois que 2018 représente, pour notre région, une année où on se repose après notre party du 375e. Bref, 2018, c’est notre « 2 janvier ». En espérant que cette nouvelle année représentera un peu plus que ça. Ce serait décevant de passer l’année à se faire réchauffer des restants au micro-ondes.