« Nous n’avons pas eu d’indications contraires. Il n’y a pas de commerçants qui nous ont signifié qu’ils ne rouvriraient pas leurs portes », assure Nadim Hanna, le vice-président exploitation, division commerciale, chez COGIR.
Lundi matin, après une courte visite aux Promenades de Sorel, on a pu constater que sur la quarantaine de commerces, une douzaine n’avaient toujours pas ouvert leurs portes au jour 1. Certaines se préparaient à le faire étant donné le délai relativement court depuis l’annonce du 25 mai.
« Peut-être qu’il y aura des boutiques qui ne seront pas prêtes et qui ouvriront au cours de la semaine », soulignait Nadim Hanna, la semaine dernière.
Même si les centres commerciaux étaient fermés au cours des dix dernières semaines, les commerçants avaient tout de même accès à leurs boutiques, que ce soit pour des prises d’inventaire ou pour mettre en place les mesures sanitaires.
Certains ont également pu faire des ventes en ligne. « En principe, lorsqu’il y a eu réouverture des commerces non essentiels, le 4 mai, c’était seulement pour ceux qui avaient des portes normalement utilisées par la clientèle. On n’a pas fait de contrôle sur l’accès aux portes arrière, mais on sait que dans un autre centre, il y a des animaleries qui ont pu continuer de fonctionner de cette façon », soutient le vice-président.
Pour ce qui est de la compensation pour les loyers, COGIR, qui gère les Promenades de Sorel, était toujours en train d’étudier les détails de l’Aide d’urgence du Canada pour les loyers commerciaux (AUCLC). Celui-ci doit compenser 50 % du loyer. Le propriétaire et le locataire en assumeront chacun 25 %.
« Nous regardons la possibilité d’y participer. Parce qu’il vient juste de sortir et qu’il y a beaucoup de détails pour être éligible, soutient M. Hanna. Est-ce que ce sera suffisant? Disons qu’il va falloir vivre avec ça. On va faire le maximum pour nos commerçants et l’important, c’est qu’il n’y a pas eu de fermeture. »
Des ajustements à venir
Pour ce qui est des mesures sanitaires à mettre en place, on ne devrait pas voir tellement de différence avec ce qui se fait déjà dans les magasins. C’est-à-dire un nombre limité de clients dans les commerces et le centre commercial, des cloisons installées aux caisses, et des flèches sur le plancher pour guider la circulation.
Les comptoirs des restaurants de la foire alimentaire ont pu rouvrir, mais en mode pour emporter seulement. Les tables ne sont pas accessibles et de la surveillance a été introduite pour s’assurer qu’il n’y a pas de flânage. Une distance de deux mètres doit être maintenue et le port du masque demeure fortement recommandé.
« On va évaluer au fur et à mesure. Si c’est requis, nous allons ajouter de la sécurité pour nous assurer que les mesures sont suivies, mentionne Nadim Hanna. Si on se fie à ce qui s’est fait ailleurs, il n’y a pas eu d’affluence énorme à l’ouverture des centres commerciaux. »