Selon un communiqué de presse publié par l’organisme, un plan de réduction de dépenses est en cours depuis plusieurs mois, mais l’organisation peine à rencontrer ses obligations. Malgré une hausse constante d’achalandage de l’épicerie grâce au travail de l’équipe et de bénévoles, les clients ne sont pas assez nombreux, même s’ils sont satisfaits.
« C’est une question de survie pour l’organisation et de pérennité des services à la population vulnérable de Sorel-Tracy que les citoyens et les organisations fassent affaire avec nous pour leur épicerie. Nous ne pouvons envisager de fermer après tant de travail et d’efforts à développer une épicerie de quartier et un service de traiteur qui répond à des besoins réels dans la communauté » mentionne Gil-Émil Laflamme, directeur général du GESTE.
La visibilité et l’augmentation de l’achalandage sont les ressorts sur lesquels l’équipe mise pour la sauvegarde de l’épicerie. « La situation déficitaire n’est plus viable et nous voulons que les gens connaissent la situation. L’appel à l’action est clair : nous mettons les gens au défi de venir faire leurs courses chez nous et de comparer le prix de leur épicerie avec celui des grandes bannières. Comme chaque vente fait la différence au quotidien, nous espérons que l’appel sera entendu par les gens de Sorel et des alentours », ajoute le directeur.
« Notre objectif est de continuer d’offrir des produits de qualité qui répondent aux besoins de tout le monde. Mais sans l’appui de la communauté, c’est possible que nous n’y arrivions pas et c’est plusieurs personnes qui risquent de perdre leur emploi. C’est pourquoi nous faisons aujourd’hui cette sortie médiatique », ajoute Patrick Michalakis, président du conseil d’administration, qui invite la communauté à relancer l’épicerie en visitant le 1225, route Marie-Victorin à Sorel-Tracy.