17 mars 2016 - 00:00
Les acériculteurs sont confiants d’enregistrer une bonne saison
Par: Julie Lambert
La saison des sucres a officiellement débuté le 12 mars dernier. | Photo :TC Média – Archives

La saison des sucres a officiellement débuté le 12 mars dernier. | Photo :TC Média – Archives

La première coulée d’eau d’érable, très attendue par les acériculteurs de la région, a eu lieu le 12 mars dernier. Depuis le début du mois, les portes des cabanes à sucre sont ouvertes et les producteurs ont espoir d’enregistrer une bonne saison.

Le propriétaire de l’Érablière St-Laurent, Roger St-Laurent, a reçu ses premiers clients la fin de semaine du 5 mars. Il ne restait plus qu’à attendre la première coulée d’eau d’érable dans une de ses 1150 chaudières installées sur ses terres à Saint-Roch-de-Richelieu pour que la saison commence officiellement.

« Déjà beaucoup de personnes sont venues depuis l’ouverture de nos installations. C’est pas mal dans les mêmes normes que d’habitude. On ne voulait pas entailler trop tôt. Nous voulions être certains d’avoir les bonnes conditions. C’est trop vite pour se prononcer. La saison va dépendre de Dame Nature », souligne-t-il.

Pour que le sirop coule de façon régulière et abondante, la température doit se situer au-dessus de 5 degrés Celsius pendant le jour et en bas du point de congélation la nuit.

Du côté de l’érablière Aux délices des saisons de Saint-Roch-de-Richelieu, la propriétaire Chantale Brassard se réjouissait du début de la saison. Elle pense que la température était idéale dans les derniers jours.

« Ça coule! Je suis tellement contente!, réagit Mme Brassard. Je crois que nous sommes sur une bonne période en raison de la température. Côté météo, on annonce encore du temps froid la nuit et au-dessus de zéro le jour. Les gens ne se rendent pas compte à quel point les changements climatiques ont de l’impact pour nous. »

Au cours des dernières années, les acériculteurs de la région ont connu des saisons en dents de scie. En 2012, ils ont connu leur pire saison tandis qu’en 2013, le printemps hâtif a permis de connaître une saison exceptionnelle. En 2015, les résultats ont été plutôt décevants pour plusieurs qui n’ont récolté qu’environ la moitié de la quantité de leur production habituelle.

Les deux acériculteurs sont toutefois optimistes puisque le beau temps connu au début du mois a permis d’accueillir de nombreux visiteurs dans leur cabane à sucre.

« On est vraiment débordés. Le téléphone ne dérougit pas. Les gens semblent vraiment heureux de pouvoir se promener dans les sentiers », conclut Mme Brassard.

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