« C’est du jamais-vu. On pensait que le 11 septembre 2001 c’était quelque chose, mais ce n’est rien comparé à ce qu’on vit présentement », remarque le propriétaire du Club voyages Air-Mer, Maxime Lessard.
Selon lui, son commerce prendra plusieurs mois à s’en remettre. « Le gouvernement va annoncer des mesures, on va suivre ça avec intérêt, mais il faudra vivre sur nos réserves. On annule tout en mars et avril, puis là on est rendu en mai. Ça va prendre au minimum six mois pour recommencer à faire tourner la roue », croit M. Lessard.
Un crash
« C’est réellement un crash du domaine du voyage », résume Linda Proulx, de la succursale soreloise de Voyage Louise Drouin.
« Les transporteurs ne savent plus où donner de la tête. La situation évolue d’heure en heure, mais en ce moment, c’est de la folie. Certains nous appellent pour savoir s’ils doivent annuler leur voyage en septembre, par exemple, mais c’est encore loin. Ça va prendre encore plusieurs semaines avant de se placer, c’est inquiétant », ajoute Mme Proulx.
Chez Voyages Vasco Sorel-Tracy, le téléphone ne dérougit pas non plus. « C’est un impact majeur, souligne Mélissa Arpin. On est dans le jus non pas pour des réservations, mais des annulations. Plus les jours avancent, pire c’est. Étant donné que les transporteurs aériens ont assoupli les règles concernant les annulations, ça ouvre la porte à ce qu’il y en ait plus. C’est bon pour les consommateurs, mais moins pour les agences de voyage. »