« Ça fait plus qu’un an que le gouvernement se traîne les pieds à la table de négociation. Un moment donné, on épuise la patience des travailleuses et des travailleurs. Il va falloir que le gouvernement montre qu’il prend nos revendications au sérieux et qu’il est prêt à mettre en place les solutions qui s’imposent », avance le vice-président du Conseil central de la Montérégie – CSN, Éric Lalancette.
Le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN), Mathieu Lavoie, ajoute que le gouvernement semble être le seul à ne pas comprendre la tension psychologique et les risques avec lesquels les agentes et agents doivent composer au quotidien dans l’exercice de leurs fonctions.
Selon les résultats d’un sondage Léger qu’a commandé le SAPSCQ-CSN, 88 % des Québécoises et Québécois considèrent que le métier d’agents des services correctionnels présente un niveau de risque élevé et 92 % estiment qu’il est difficile psychologiquement.
Également, 87 % des répondants trouveraient anormal que les agents québécois aient un salaire inférieur de 20 % à celui des agents fédéraux et des agents provinciaux ontariens.
D’autres manifestations se sont déroulées simultanément devant les établissements de Roberval, Amos et New Carlisle.
Le SAPSCQ-CSN représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels.