Les appels ont bondi au Regroupement. Le coordonnateur, Alexandre Voghel, en reçoit en moyenne entre 25 et 30 par jour. Lorsque la fermeture des restaurants et des bars a été annoncée, une vague d’appels s’est fait sentir. Toutefois, depuis que le gouvernement fédéral a annoncé sa mesure d’aide d’urgence, avec un montant de 2000 $ par mois pour les personnes qui ont perdu leur emploi à cause de la COVID-19, les appels ont un peu diminué.
« Les demandes qui ont été faites jusqu’au 15 mars, elles vont être automatiquement transférées à la prestation d’urgence. Les autres, ils doivent remplir la demande. Je pense que la mesure est bonne parce que tout le monde y a droit. […] Elle est plus avantageuse, plus simple à gérer et plus accessible », explique-t-il.
En effet, elle s’applique à tous ceux qui ont perdu leur emploi, incluant les travailleurs autonomes, à cause de la COVID-19, qui ont gagné 5000 $ et plus l’an dernier et qui sont âgés de 15 ans et plus. Plusieurs personnes d’une même résidence peuvent avoir accès au montant.
Selon le coordonnateur, le gouvernement n’a pas intérêt à ce qu’il y ait une récession économique qui se prolonge. « Je pense que c’est pour ça que le 2000 $ par mois a été mis en place rapidement. Les gouvernements font tout ce qu’ils peuvent pour qu’il y ait des sous pour tous. Même les banques font leur bout avec les prêts hypothécaires et automobiles. Si les gens ne sortent pas de là deux fois plus endettés, l’économique repartira quand même rapidement », précise le coordonnateur, en mentionnant qu’il est toutefois tôt pour évaluer les véritables retombées.
Le Regroupement informe les chômeurs sur les demandes de prestation d’emploi et la nouvelle mesure du gouvernement fédéral. En aucun cas, il ne peut accélérer le traitement des demandes auprès du gouvernement.
Il est possible de rejoindre le Regroupement au 450-556-1224.