Jean-Bernard Émond (CAQ)
Le candidat de la Coalition avenir Québec assure que l’équipe de candidats de son parti, composée de plusieurs entrepreneurs et hommes d’affaires, a à coeur de stimuler les investissements, les innovations et les emplois bien rémunérés. « Mon rêve est de faire de la région une pépinière entrepreneuriale à l’image de ce qu’on retrouve en Beauce, explique l’homme d’affaires et candidat de la CAQ, Jean-Bernard Émond. Il faut se pencher sur la reprise entrepreneuriale parce que beaucoup de propriétaires sont à l’étape de vendre, mais ils peinent à avoir de la relève. Il faut les aider. On a une équipe de gens capables d’aligner des colonnes de chiffres et cela va avoir du bon pour la région. »
Sophie Chevalier (PLQ)
Dans sa rencontre sur le terrain avec les entrepreneurs, la candidate libérale a arrêté un constat : le problème de main-d’œuvre est flagrant. Partout au Québec, mais encore plus dans la région, lui a-t-on signifié. « Les dirigeants que je rencontre me disent qu’ils sont prêts à se développer, à grossir leur entreprise et leur chiffre d’affaires, mais le problème de main-d’œuvre les freine », explique Sophie Chevalier. Ce pourquoi elle veut miser sur l’immigration afin de combler les postes. « Au Parti libéral, c’est clair que l’immigration est une priorité afin de contrer cette pénurie de main-d’œuvre. C’est non seulement bon pour favoriser le développement des entreprises existantes, mais aussi pour en amener d’autres sur notre territoire », conclut-elle.
Sophie Pagé-Sabourin (QS)
La candidate de Québec solidaire mentionne que plusieurs entreprises dans la MRC de Pierre-De Saurel manquent actuellement de travailleurs et il existe plusieurs solutions afin de régler cette situation. « Il y a la solution facile comme l’immigration, mais il faut surtout travailler sur l’attractivité de la région. Il faut également travailler sur le décrochage scolaire. On a plein d’emplois qualifiés, mais nous n’avons personne pour les combler. On doit donc travailler au niveau de l’éducation pour que les jeunes soient capables de faire ces emplois-là. On doit aussi travailler sur la création d’entreprises de transformation. L’entreprise Bel est un bon exemple. Elle a reçu plusieurs millions de subventions qui favoriseront plusieurs entreprises locales qui fourniront leurs produits pour la fabrication », souligne Sophie Pagé-Sabourin.
Sylvain Rochon (PQ)
Selon le député sortant, son rôle et celui du gouvernement est de soutenir les entrepreneurs. Le Parti québécois a pris plusieurs engagements en ce sens dans les dernières semaines qui seront bénéfiques pour le comté de Richelieu, pense-t-il. « On veut, entre autres, réduire la paperasse et le fardeau réglementaire pour les entrepreneurs ainsi que faciliter la transmission d’entreprise. Le rôle d’un député est également de faire valoir la capacité des entreprises locales à remplir les contrats, comme je l’ai fait avec le dossier d’Alstom, afin de protéger les emplois, mais aussi permettre aux entreprises d’aller chercher leur part dans les grands projets. On veut également favoriser l’achat local et le recours aux entreprises pour les services gouvernementaux », explique Sylvain Rochon.