Cette activité, réalisée en collaboration avec la Sûreté du Québec qui prête les cinémomètres et dont plusieurs agents étaient présents sur place, a su sensibiliser des dizaines d’automobilistes. Trois écoles étaient visées en particulier par le Centre de services scolaire de Sorel-Tracy, soit les écoles Laplume, Saint-Gabriel-Lalemant et Sainte-Anne-les-Îles. « Ces trois écoles ont été ciblées parce que l’on y observait une problématique de non-respect de la limite de vitesse. Et on choisit des endroits où nous sommes sûrs d’être bien visibles », justifie la sergente Ève Langlois, coordonnatrice locale en police de proximité de la Sûreté du Québec de la MRC de Pierre-De Saurel.
Notre journaliste a pu assister à une de ces activités, le 6 novembre, à l’école Saint-Gabriel-Lalemant. Pour chacune des écoles, trois élèves sont choisis. « Nous demandons simplement des volontaires et s’il y en a plus que ce que nous en avons besoin, nous effectuons un tirage au sort », explique Ariane Beaudry, enseignante en sixième année à l’école Saint-Gabriel-Lalemant.
Évidemment, il faut que ces élèves arrivent à l’école assez tôt pour participer à l’activité. « Et nous demandons des élèves de cinquième ou sixième année parce que les sacs à dos munis d’un système de batteries et contenant les cinémomètres sont assez lourds, ils pèsent près de 10 kilos », fait remarquer la sergente Langlois.
Cette dernière rappelle que l’idée provient du Service de police de Laval et que la Société de l’Assurance automobile du Québec (SAAQ) finance le projet. « Et nous, nous lui donnons une saveur locale », s’empresse d’ajouter Ève Langlois.
À chaque automobiliste qui empruntait la rue où se tenaient les cinémomètres vivants, les élèves leur remettaient un dessin et un feuillet avec les règles de sécurité à respecter aux abords des écoles. « Mais cette activité ne consistait pas qu’à sensibiliser les automobilistes, mais aussi les enfants, les piétons, ceux qui utilisent les vélos et les trottinettes », précise la sergente Langlois en conclusion.