26 juillet 2016 - 00:00
Les concepteurs de l’Écomonde ont été choisis
Par: Louise Grégoire-Racicot
L’Écomonde s’installera d’abord au quai #2. | Photo: gracieuseté

L’Écomonde s’installera d’abord au quai #2. | Photo: gracieuseté

Le comité de travail du projet l’Écomonde du lac Saint-Pierre a confié dans les derniers jours à la firme montréalaise de réputation internationale « XYZ Technologie culturelle » le mandat de concevoir et de réaliser le futur concept d’expériences multimédias immersives qui s’installera notamment sur le quai #2.

Cette compagnie est spécialisée dans l’audiovisuel et la scénographie. Elle fait des installations permanentes dans des théâtres, des salles de spectacles et des musées.

Elle a signé de nombreux projets au Québec comme la Cité de l’Énergie de Shawinigan, le planétarium Rio Tinto Alcan, mais aussi en Chine (Shanghai Circus World), en Inde (maquette interactive du projet immobilier Palava) et au Mexique (spectacle multimédia au Grand Musée du monde maya).

C’est une nouvelle étape qui se concrétise alors que le Journal a dévoilé le report au-delà de 2017 de l’Écomonde le 15 juillet dernier.

« On fait face à de nombreuses attentes exprimées pour une coupure de ruban, mais nous voulons nous assurer qu’Écomonde sera implanté de façon sûre et viable. Nous préférons prendre le temps qu’il faut pour que le tout soit mis en place correctement. Pas question de laisser des pressions compromettre cela », a-confié le président du Regroupement indépendant pour la relance économique de la région de Sorel-Tracy (RIREST), Benoit Théroux.

Des points forts

Le concept mettra en valeur cinq points forts de la région, explique-t-il: le lac Saint-Pierre, la Réserve mondiale de la Biosphère, l’histoire régionale, son monde industriel et son environnement.

Comment les mettre en place de façon à ce que le visiteur s’y retrouve aisément et ait le goût de revenir? « C’est ce qu’on attend de la compagnie engagée.. Qu‘elle conçoive une plateforme multisensorielle – le WOW – et le réalise », répond-il. Chose certaine, cela sera différent, ne sera ni une exposition, ni un autre Biophare », dit-il.

Sa confiance en ce projet est inébranlable. « Nous avons les ressources, l’argent et le consultant qui feront en sorte que les gens seront surpris et fiers du résultat de notre travail. Il y a ici des beautés et une histoire phénoménales à mettre en valeur. »

M. Théroux n‘a pas dévoilé le montant du contrat signé avec la firme montréalaise.

« Nous avons un budget fermé (dans lequel tous les honoraires sont inscrits) auquel s’ajouteront les contributions de partenaires. »

D’autres étapes à venir

Le comité du projet – formé de Nathalie LeMay, Julie Salvail, Roger Bibeau, Jean-Bernard Émond et Benoit Théroux, Serge Péloquin, Robert Vaillancourt (chef de division, collections vivantes et recherche Espaces pour la vie de Montréal) et Roxanne Dugas (Office de tourisme de Sorel-Tracy) – rencontrera chaque semaine les consultants en cours d’été, histoire de constater et discuter de l’évolution du dossier.

Une fois le concept défini, il sera soumis à une clientèle touristique et régionale, histoire d’en vérifier la réception, a expliqué M. Théroux.

Avoir reçu une subvention de 2,9 M$ du ministère du Tourisme n’a été que le début de multiples démarches, protocoles et ententes à signer tant avec la Ville de Sorel-Tracy qu’avec les institutions financières, ce qui demande beaucoup de temps avant de pouvoir débourser l’argent.

« En attendant, l’argent est bloqué. Ce pourquoi une caution est nécessaire », a-t-il rappelé.

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