En tout, 15 séances se sont tenues depuis le début des négociations en juin 2022. En janvier dernier, à la demande du syndicat, une personne conciliatrice a été nommée par le Service fédéral de médiation et de conciliation (SFMC). Lors de la rencontre en présence de celle-ci, l’employeur a déposé une offre finale à la partie syndicale, qui a été présentée aux membres le 1er mars, puis rejetée.
Le port de Sorel pourrait donc être paralysé si les négociations n’aboutissent pas au cours des deux prochains mois. « Les points en litige concernent les clauses normatives, particulièrement les horaires de travail. Dans le contrat de travail actuel, la semaine régulière de travail est du lundi au vendredi et l’octroi des heures supplémentaires se fait sur une base volontaire. Les autorités du port veulent revoir cette clause et imposer des disponibilités obligatoires aux salariés. Cette demande fait rager les syndiqués et ceux-ci sont prêts à déclencher la grève à partir du 9 mai », peut-on lire dans un communiqué de presse de la SCFP, qui représente les débardeurs de Sorel-Tracy.
Rappelons que ce conflit suit celui des débardeurs du port de Québec, qui sont en lock-out depuis six mois.