La proposition a surpris les deux hommes. Selon M. Péloquin, cette demande doit s’adresser à toutes les municipalités concernées sur les deux rives.
« On a un investisseur qui amène un projet. Il est de notre devoir d’analyser sa proposition. Sinon, on joue mal notre rôle. »
Reste à trouver le modèle d’affaires à se donner pour que le projet se réalise, dit-il. « Et voir comment légalement et juridiquement, on peut s’y impliquer. »
La région a en mains tous les éléments: le concept, l’endroit, ses avantages et inconvénients, l’argent, décrit-il. « Reste à trouver le comment en tenant compte de l’environnement, de l’acceptabilité sociale et des règles d’appel d’offres. »
Gilles Salvas abonde dans le même sens. « Cette entreprise pourrait prendre différentes formes. Peut-être même celle d’un organisme à but non lucratif. »
Le projet aura sûrement besoin d’un appui politique auprès des ministères du Transport (MTQ) et des Affaires municipales (MAMOT). « Nous pouvons le faire, dans le respect des règles établies », insiste-t-il.
« Et nous devons tous pousser dans le même sens, puisque ce projet en sera un de développement économique. Un lien autoroutier indispensable. Il ne faut pas le laisser passer surtout qu’on n’aura pas un sou à débourser. »
Mais, conclut M. Péloquin, on ne doit pas complètement laisser tomber le service de traversier. « Piétons, cyclistes, motocyclistes et motoneigistes l’utilisent constamment. Des citoyens de Saint-Ignace et de Berthierville viennent et travaillent ici. Ce service pourrait être minimal, donc moins coûteux. Mais il demeure nécessaire. »