1 octobre 2024 - 08:16
Syndiqués depuis juillet 2023
Les employés de la fromagerie Bel veulent leur convention collective
Par: Alexandre Brouillard

Une trentaine d’employés d’usine faisaient du bruit devant l’usine Bel de Sorel-Tracy, le 23 septembre. Photo Alexandre Brouillard | Les 2 Rives ©

Les employés de la fromagerie Bel sont en quête de leur première convention collective après s’être syndiqués avec la CSN en juillet 2023. Bien que des discussions ont lieu avec la partie patronale, une trentaine d’employés étaient devant l’usine soreloise, le 23 septembre, pour demander l’accélération des négociations.

« On n’était pas syndiqués avant juillet 2023. On avait de pas pires conditions, mais on voulait les améliorer. Donc, nous revendiquons de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires pour équivaloir un peu aux autres usines à travers le Québec », a fait savoir Dominic Henry, fromager chez Bel et membre du comité de négociation.

Jusqu’à présent, une vingtaine de rencontres de négociations ont eu lieu avec l’employeur depuis février, selon M. Henry. « Ça avance tranquillement. On finalise actuellement le normatif de la convention. On commence le monétaire et on va arriver avec nos revendications bientôt à ce niveau », divulgue Dominic Henry.

Ce dernier soutient que le moral est bon parmi les employés syndiqués. « On fait de petits moyens de pression pour faire avancer les choses parce que c’est un peu stagnant. Les boss sont assez réfractaires à nous donner certaines choses. Donc, on doit revendiquer », souligne Dominic Henry.

Ainsi, le 23 septembre, une trentaine d’employés étaient à l’extérieur de l’usine, pancartes et crécelles à la main, pour démontrer leur appui au comité de négociation. « Nous sommes tous des employés en congé qui veulent démontrer leur support au syndicat. On n’a pas eu de mandat de grève encore », conclut-il.

L’usine Bel de Sorel-Tracy compte sur environ 130 employés dans l’usine. Aucun employé de bureau n’est syndiqué.

La partie patronale de l’usine soreloise Bel n’a pas donné de retour à notre journaliste avant l’heure de tombée.

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