« Sans le personnel de soutien scolaire, qu’est-ce qui arrive? Eh bien, l’école prend le bord! », déclare la présidente du Syndicat, Maggie Bussières.
« […] Les médias en parlent beaucoup ces derniers mois, la pénurie de personnel dans les établissements scolaires est grave. Et c’est loin de se limiter à une pénurie d’enseignants et d’enseignantes. Le personnel de soutien quitte en grand nombre, car les conditions sont trop difficiles, de sorte qu’il est aussi difficile d’attirer de nouvelles personnes. Ici, au Centre de services scolaire de Sorel-Tracy, le personnel de soutien est épuisé et vit beaucoup de violence physique et psychologique. Ça doit cesser […] ».
Le Syndicat des employé-es de soutien de la commission scolaire Sorel-Tracy – CSN est membre du secteur scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), qui représente le plus grand nombre d’employé-es de soutien scolaire au Québec. Selon Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la FEESP-CSN, le syndicat a présenté 82 revendications à ses employeurs, ce qui représente 82 solutions.
« Des problèmes, il y en a. Le ratio élèves/éducatrices dans les services de garde est de moins en moins respecté. Les actes de violence envers le personnel sont en augmentation. La précarité est une réalité pour une grande partie d’entre nous. Et il y a tellement d’autres problèmes qui compliquent grandement le travail du personnel en place, quand ils ne les font pas carrément quitter le réseau. Nous avons à cœur notre travail et nous voulons contribuer à améliorer le réseau dans lequel nous travaillons », explique Mme Charland.
« Le message que nous envoyons à nos directions est que cette négociation doit impérativement améliorer nos conditions de travail afin d’attirer et de retenir le personnel de soutien scolaire. En contexte d’inflation et de pénurie de main-d’œuvre aussi grandes, c’est la seule solution », termine Maggie Bussières.