Le capitaine des Éperviers, comme plusieurs de ses coéquipiers, a un parcours de joueurs qui lui a permis d’atteindre la Ligue américaine de hockey (LAH), d’abord avec le club école des Predators de Nashville (Milwaukee) et ensuite avec celui des Blues de Saint-Louis (Peoria), lui qui avait atteint ces rangs comme agent libre après avoir joué avec les Voltigeurs de Drummondville dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
« J’ai beaucoup évolué comme joueur dans la Ligue américaine. C’est très intense et rapide dans cette ligue. Et puis, cela m’a permis aussi d’apprendre l’anglais. J’en garde de très beaux souvenirs », partage André Bouvet-Morissette.
Il a ensuite poursuivi son cheminement professionnel avec Evansville et l’Idaho dans la East Coast Hockey League (ECHL). « Je voulais compléter mes études en Administration à l’université (UQTR) et fonder une famille. Le choix de poursuivre ma carrière de hockeyeur dans la LNAH était fondé. J’ai été repêché par les Éperviers et j’ai été chanceux, étant donné que j’arrivais au sein d’une équipe déjà compétitive », rappelle le capitaine.
Arrivé pour la saison 2017-2018, Bouvet-Morrissette et les Éperviers ont justement décroché le championnat cette saison-là de même que la suivante.
Une ligue et une équipe qui progressent bien
Au fil du temps, la LNAH a évolué. André Bouvet-Morrissette se réjouit de la voir devenir plus jeune et offrir du jeu plus rapide et captivant. « L’image de la ligue s’est améliorée avec les années. C’est très positif », croit-il.
Et les Éperviers? « Nous avons un bon début de saison. Nous avons ajouté des morceaux importants. Nous avons un bon mélange de talent et d’expérience. Et je suis heureux de retrouver Mathieu Brodeur que j’ai côtoyé chez les professionnels aux États-Unis. Bref, j’aime la direction prise par l’équipe qui acquiert une belle maturité », mentionne-t-il.
Et il ne prend surtout pas son rôle de capitaine à la légère, lui qui occupe ce titre depuis le départ à la retraite du Sorelois Adam Bourque. « C’est ma troisième saison comme capitaine. Cela vient avec son lot de responsabilités, mais je vous dirais qu’il y a d’autres leaders dans l’équipe. J’ai peut-être le C sur mon chandail, mais tout le monde contribue. C’est un beau travail d’équipe », affirme-t-il.
La saison dernière, André Bouvet-Morrissette a dû s’absenter du jeu en raison d’une blessure et, au cours de sa convalescence, il a remplacé l’entraîneur-chef Christian Deschênes, suspendu pour quelques matchs, au pied levé. « Remplacer Christian m’a permis de rester proche de l’équipe, mais j’ai beaucoup plus une mentalité de joueur. Je n’ai pas du tout l’intention de devenir un coach dans l’avenir. L’année dernière, je l’ai fait pour dépanner, simplement », tient-il à préciser, en ajoutant qu’il se dit très optimiste pour les Éperviers en vue de la deuxième moitié de saison, eux qui flirtent avec la première position au classement.