Même si le match, après les trois périodes régulières, était, à toute fin pratique terminé puisque le Bataillon de Saint-Hyacinthe l’emportait 3 à 2, il a été décidé de mettre en pratique une des nouvelles règles de la ligue advenant une égalité après trois périodes, soit un cinq minutes à trois contre trois et si l’égalité persiste, un autre cinq minutes, mais cette fois à deux contre deux. On procède ensuite à la traditionnelle fusillade si le pointage est toujours égal après les deux prolongations.
« Il faut s’ajuster. Les gars avaient tellement pris l’habitude de revenir derrière la ligne rouge en prolongation. Mais vous savez quoi? Moi je serais encore allé plus loin. J’obligerais les joueurs en attaque à rester dans le territoire adverse. Tant qu’à vraiment axer le jeu sur l’offensive… », croit Christian Deschênes, entraîneur-chef et directeur général des Éperviers de Sorel-Tracy.
« Pour le reste, cela me convient même si le deux contre deux, je n’étais pas vendu à l’idée au début. À deux contre deux, les patineurs rapides vont s’en donner à cœur joie. Pour l’entraîneur, il s’agira de voir quels types de joueurs il faudra envoyer sur la glace. Enverra-t-on deux attaquants ou un buffer et un défenseur. Cela dépend toujours de ce que l’adversaire envoie sur la glace, évidemment », commente le coach.
Nouvelle saison
Lors du premier match hors-concours des Sorelois, Christian Deschênes n’était pas présent derrière le banc. « Beaucoup de nouveaux joueurs étaient sur la glace et je voulais les voir du haut de la galerie », mentionne Christian Deschênes, qui peut compter sur 95 % de son alignement de la dernière saison cette année. Quant au résultat du match du 26 septembre, à Saint-Hyacinthe, il n’a pu être rapporté dans cette édition en raison de l’heure de tombée.
À quoi peut-on s’attendre cette saison? « Nous sommes un peu comme à l’époque du Far West. Nos binettes sont sur les poteaux où il est écrit Wanted (Recherchés). Autrement dit, c’est un peu comme si nous têtes étaient mises à prix. On va nous attendre partout », croit-il, en faisant allusion au lot qui attend toute équipe championne.
Pour lui, il est clair que toutes les équipes se sont améliorées. « Mais les autres équipes doivent se trouver une chimie, ce que nous n’avons pas à faire cette année. On connaît notre alignement par cœur. En ce début de saison, il faut encore travailler la condition physique. Si les frères Malouin sont partis, nous avons, d’un autre côté, avec la venue de jeunes joueurs, acquis plus de vitesse », estime Christian Deschênes, lequel, comme ses joueurs d’ailleurs, ressent toute l’excitation d’une nouvelle saison.
Des prédictions? « Chaque année, le classement est tellement serré. Des équipes comme Saint-Georges, qui présente pratiquement la même formation que l’année dernière, Thetford, Laval dont les attentes sont toujours les mêmes chaque saison, un peu comme les Maple Leafs de Toronto, soit de gagner à tout prix, sont à surveiller.
De notre côté, j’ai bien l’intention de faire comme ma grand-mère avec son pâté chinois qui est d’appliquer la même recette et ne rien y changer », indique Christian Deschênes.
La saison régulière débute le 3 octobre, à 20 h, contre l’Assurancia de Thetford au Colisée Cardin.