Bien qu’ils n’avaient pas subi de revers face au Cool FM de Saint-Georges-de-Beauce (deux victoires) et face aux 3L de Rivière-du-Loup (deux victoires) cette saison, les Éperviers de Sorel-Tracy ne sont pas parvenus à imposer leur rythme et à éviter le banc des punitions le week-end dernier, laissant filer au passage quatre avances.
Le vendredi 16 décembre, la troupe de Christian Deschênes était en déplacement à Saint-Georges-de-Beauce pour y affronter le Cool FM. Les Sorelois ont démarré en trombe, inscrivant le premier but dès la deuxième minute de jeu. Les deux équipes étaient nez à nez au début du troisième engagement, mais le Cool FM a inscrit deux buts en avantage numérique en l’espace de deux minutes pour se sauver avec une victoire de 4-3.
Le dimanche 18 décembre, les 3L de Rivière-du-Loup étaient en visite au Colisée Cardin. Encore une fois, les Éperviers ont rapidement pris les devants en début de rencontre. Alors que le pointage était de 2 à 2 en début de troisième période, les visiteurs ont inscrit deux buts dans les dix dernières minutes de jeu pour signer une victoire de 4-2.
Lors des deux rencontres, les unités spéciales ont fait la différence. Bien que les Éperviers aient trouvé le fond du filet en avantage numérique, ils ont accordé quatre buts à court d’un homme.
« On n’a pas été déclassés durant les deux matchs, mais on pogne trop de pénalités! Ce week-end, ce sont cinq ou six punitions inutiles que nous avons prises », explique l’entraîneur-chef des Éperviers, Christian Deschênes.
Un cocktail explosif
Les Éperviers de Sorel-Tracy ont maintenant cinq défaites à leurs six derniers matchs, leur dossier étant de sept victoires et neuf défaites en 16 rencontres cette saison. Cette fiche négative s’explique en partie par les piètres performances des Sorelois sur les unités spéciales. Ils présentent le pire dossier en désavantage numérique (72,60 %) et le deuxième pire taux d’efficacité du circuit avec l’avantage d’un homme (16,67 %).
« La façon qu’on joue, c’est un trio de cocktail explosif! Les unités spéciales ne fonctionnent pas, on est indiscipliné et l’attaque peine à produire. Si on ne se place pas, on va avoir de la misère à s’en sortir. L’attaque va aussi devoir être plus opportuniste », affirme Christian Deschênes.
Le manitou des Éperviers avait d’ailleurs quelques flèches à lancer aux arbitres du circuit. « On ne sait plus si on joue au soccer ou au hockey, déplore Christian Deschênes. C’est très dur à suivre [comme arbitrage]. Ce n’est pas seulement le dernier match, mais le manque de constance fait partie du cocktail explosif. »
D’ici le Nouvel An, les Éperviers disputeront trois matchs, dont une série aller-retour face aux Pétroliers du Nord. Le 22 décembre, ils se rendront à Laval, et le lendemain, les Pétroliers seront en visite au Colisée Cardin.
Finalement, les Sorelois concluront l’année 2022 avec une visite à Rivière-du-Loup, le 30 décembre, pour croiser le fer avec les 3L. Une occasion en or de venger leur plus récente défaite face aux Louperivois.
